Archives 2014

Combe du Giclard

Les deux grands sont montés skier à Saint-Pierre avec leur maman. Je les rejoins avec le petit Jo pour le pique-nique, et pour aller faire un tour dans les parages l'après-midi. La neige est tombée en quantité, mais il fait déjà doux à basse altitude. Le soleil de Mars est impitoyable.

De Perquelin à 14h, je suis plus dérangé par les skieurs qui descendent que par ceux qui montent, et pour cause, je suis tout seul jusqu'au Col des Ayes. Tout seul on va toujours plus vite et je prends une bonne suée dans la montée, avalée à bon rythme.

Sans titre

Au Col des Ayes je rencontre les premiers bipèdes. Ils sont encore nombreux malgré l'heure, sur ce haut-lieu de la rando à ski qu'est Pravouta. En bon misanthrope, je passe mon chemin le plus vite possible pour la descente puis la remontée vers le Roc d'Arguille, enveloppé par le brouillard.

Sans titre

Du sommet du Roc d'Arguille, la descente est connue: quelques traces (4 peut-être) sont déjà là dans la grande pente sous le sommet (en grosse neige profonde) puis dans la forêt, après le passage de la barre grise.

Le haut de la forêt est très bon et toujours bien skiant, entre les arbres et les souches recouvertes d'une belle couche de neige fraîche. Le bas est plus physique: dans le goulet final en particulier, la neige est épaisse mais ramollie et les traces précédentes n'aident pas. C'est assez physique!

J'ai un meilleur souvenir de cette combe lors de notre dernier parcours, avec Eric il y a 2 ans: grosse neige du haut en bas. photos ici.

Col du Gleyzin

Bon ben finalement c'est pas le printemps, il reste de la neige. Samedi après-midi sur les pistes de Méaudre avec François, l'enneigement parait bien faible tout de même. Le soleil est chaud, la neige printanière et François fait des progrès.

Sans titre

Ce dimanche est annoncé beau, et Emmanuelle voudrait monter avec Anselme. J'ai donc un créneau relativement étroit pour sortir et le retour doit se faire impérativement à 13h, pour passage de relais!

Vues les conditions, j'ai des envies de Belledonne. Le vallon de l'Oule est froid et la neige a du bien s'y conserver. Côté trajet, ce n'est pas le plus efficace, mais avec un départ tôt et un bon rythme on devrait pouvoir profiter de la matinée. Patrick embarque Claude avec lui, qui embarque Gabriel avec lui.

P1060118

La montée sera bien froide, tout à l'ombre. Mais l'effort nous réchauffera... surtout lorsqu'il faudra tracer dans la profonde à partir du verrou au dessus du refuge. A force de partir tôt, on se retrouve les premiers...

P1060125

P1060127

P1060128

P1060130

P1060131

Arrivés au col dans un bon timing, on aurait des envies de pousser encore, pour profiter de cette journée superbe: pas de vent, grand soleil, vue magique sur la Maurienne. Mais non, il faut redescendre, avec un brin de frustration.

Frustration qui s'envole vite dans les virages poudreux sous le col.

P1060143

La neige est démente, poudreuse froide et profonde, sans dommages créés par le vent.

P1060151

Là encore, avantage aux premiers: tout le vallon est vierge de trace jusque sous le refuge de l'Oule et l'entrée dans la forêt. Soit plus de 1000m de ski 5 étoiles, avec la neige qui vole par dessus la tête...

P1060157

Ca fait du bien de revoir Belledonne dans ces conditions.

C'est le printemps!

En témoignent ces primevères, qui poussent en quantité sur les flancs du Néron. Après le non-hiver que l'on vient de passer, ça fait tout drôle.

Déjà??

A Lans

Un week-end agité: météo anachronique le samedi (20°C à la maison...), varicelle de Jocelyn, Manue qui s'entaille la main alors qu'on reçoit des amis à la maison samedi soir, puis du ski hivernal avec Anselme à Lans dimanche dans le blizzard.
Pas de tout repos!

Anselme était un peu frustré ces derniers temps de devoir skier au ralenti avec François. On s'est donc fait une après-midi "à fond" entre grands, dans une bonne neige poudreuse sur le domaine de Lans. Anselme est vraiment un très bon skieur, il m'impressionne...

Et bien sûr, ce qu'il préfère, c'est sortir des pistes: il a adoré les passages dans la Combe Oursière, en grosse poudre dans les arbres.

Sans titre

Sans titre

Le Tabor

Le Tabor sans H, c'est un sommet qui surplombe le plateau matheysin.

Comme mes beaux-parents sont là, j'emmène Manue avec moi, et on se greffe sur une sortie proposée par Olivier à un de ses copains de Vif. Départ tôt pour retour tôt, malgré la météo, incitant plutôt à rester sous la couette.
Les jours précédents ont été particulièrement chahutés, et le vent a soufflé de toutes les directions sur un bon paquet de neige fraîche. On sera donc prudents, voire prudents à l'excès.

Démarrage tranquille en forêt.

Sans titre

Puis nous traversons des pentes plus raides, où la neige commence déjà à nous inquiéter.

Sans titre

Sans titre

Le ciel se couvre franchement. C'était prévu, mais là c'est un peu rapide...

Il faut tracer en restant sur les croupes plutôt que dans les thalwegs, remplis de neige transportée.

Sans titre

Le jour blanc arrive franchement, et nous stoppons sous le dernier ressaut, 150m sous le sommet. Pente franchement inquiétante, et aucune envie de prendre le moindre risque. A l'abri, nous regardons 2 gars franchir le passage. Ils comptent sur nos pelles, au cas où...

Descente plus sereine que la montée, dans une bonne poudre très skiable jusqu'en bas. Du très bon ski presque tout du long en shuntant la forêt par le bas.

Sans titre

Sans titre

Sans titre

Enfin arrivés au parking, le soleil se pointe. Grrrr...

Sans titre

A la descente, nous croisons de nombreux skieurs partis plus tard, que la présence d'une trace aura probablement rassurés et incités à prendre le passage que nous avons jugé trop risqué. A tort? A raison? On ne saura jamais. Toujours est-il que l'après-midi, nous étions bien vivants à la maison.



Récit d'Olivier, accompagné de photos.

« précédente page 16 sur 19 suivante »