Le Blog d'Axar

Tout a commencé avec Cyril lors d'une montée classique entre midi et deux. Bonnes sensations tous les deux, bon rythme et un chrono pas mauvais sans forcer.
30:32 sur le segment Mont Saint-Martin, sachant que mon meilleur temps est 29:28. Le segment MSM, c'est +550m en 3km, soit une pente à 17% de moyenne, mais plutôt plus faible au début, et se redressant franchement à la fin. Un effort d'environ 30min, vraiment intense.



Le vendredi, Cyril fait une attaque et pose un chrono à 28:01, et remet un sou dans la machine! La course est relancée.

Ce lundi, je plannifie ma montée chrono: rythme tranquille de chauffe avant le départ du segment, puis à bloc jusqu'en haut. Carbonisé en arrivant, je place un bon 27:43. J'ai un peu l'impression d'être parti très vite et d'avoir souffert sur le haut. Pas sûr que ce soit la bonne stratégie...



Le mardi je pars à Nevers pour deux jours. Un bon entraînement de 2h le mardi soir:



Le mercredi tout s'enflamme!

Cyril retente le coup et assène le coup de grâce! 27:07, soit 5sec de moins que le record de Thierry, qui tenait depuis 2 ans.

Le même midi, Laurent me met 1sec sur la montée de Mont Saint-Martin, mais en vélo. Grrrr... A peine on a le dos tourné pendant deux jours, que c'est le bordel partout!

Rendez-vous est donc pris ce vendredi avec Laurent pour une séance de poursuite sur la montée. Lui en vélo de route, moi en vtt (mon handicap), accompagnés de Thierry spectateur... Superbe séance de mano-à-mano sur toute la montée! On s'est bien déchirés, et tout à fini par se jouer au sprint dans les 500 derniers mètres. Je l'emporte de 30sec, après un sprint épique et un Laurent qui s'écroule à la fin. Mais indépendamment du résultat, la bagarre a été belle jusqu'au bout!



Le même midi, un parfait étranger fait un petit tour entre midi et deux à Mont Saint-Martin par le sentier, et explose le record avec 25:24... Déprime générale au boulot! Cyril pleure, son record aura tenu 2 jours...!!

On s'amuse comme on peut... mais Strava est vraiment un jeu à la con qu'on adore!

Nous avons parcouru la voie des Grandins de L'Est, pile sous le sommet des Rochers de l'Ours. Un petit AD peu soutenu, où quelques passages de belle escalade sont entrecoupés de gradins herbeux - cassant un peu la continuité. L'intérêt vient plutôt de l'itinéraire, permettant un accès direct au sommet, et où on ne trouve pas trace du moindre équipement en place. C'est donc tout à l'ancienne: lecture de topo et placement de protections.



L'approche depuis le Col de l'Arc est rapide et agréable à flanc de ce versant Est, où pullulent les animaux à quatre pattes. S'il n'y avaient cette foutue racaille des talus qui pétarade dans les bois en contre-bas, ce serait parfait.













Une fois au sommet, nous enchaînons sur la traversée vers le sommet du Cornafion.

D'abord plutôt tranquille...



Assez vite ça devient aérien.













La descente est plus tranquille, par le bon sentier Est, qui nous ramène tranquillement et en papotant jusqu'au Col de l'Arc.

Il me faut préciser que la majeure partie des photos vient de l'appareil d'Olivier, le mien étant resté à la maison.

Une petite semaine de séminaire/formation dans un endroit reculé de la campagne suédoise: un petit hôtel familial, au design très scandinave, assorti d'un excellent restaurant dans lequel nous avons passé 3 jours.



Peu de temps libre, mais j'ai pu profiter d'un petit créneau de "Private time" pour aller respirer l'air du Comté de Skåne et admirer les ciels chargés en provenance de la Mer Baltique. Dépaysant.





Il me tarde déjà d'y retourner en Novembre - le climat et l'ambiance y seront très différents.

J'avais lu quelque part que des travaux avaient lieu là-haut, et que le tunnel avait été fermé. Dommage, pour un des seuls passages faciles de la falaise Nord du Vercors... A vélo ou à pied, j'emprunte régulièrement ce tunnel désaffecté, pour relier le plateau à la vallée.

Allons y voir de plus près. Je passe sous l'éboulement de la route, après une montée à Montaud au petit matin.



Les passages bien raides avalés, je débouche sur la route. Un engin de travaux, et une plateforme de stockage de bois.



A peine plus haut sur la route en direction du tunnel, une piste toute nouvelle débouche de la forêt. Elle vient de Carron, au dessus de Noyarey.



On monte encore... la route est dégagé de tout caillou, et nettoyée de fond en comble.



Pour mémoire, au même endroit il y a un an, c'était comme ça:



Ce qui donne ce montage, avant/après:



Je poursuis à l'intérieur du tunnel, pour voir la grille mise en place côté Autrans. Bonheur, un trou y a déjà été pratiqué, permettant le passage à pied, mais probablement aussi à vélo moyennant un peu de contorsion.



Rassuré sur la pérennité du passage, je remonte au Pas de la Clé serein, profitant de la montagne libérée.



Ouf!

Je ne cours pas cette année, mais j'ai plusieurs coureurs à suivre de près: Patrice, Roland et Cyril notamment. Le premier se fera une cheville au 24ème km, sans parvenir à briser son signe indien sur cette course, pourtant à domicile! Le second finira facilement, aidé par son expérience de la distance. Quant au troisième, il finit avec brio son premier ultra, après une course bien gérée.

Vers 8h je monte vers la Molière, en espérant voir passer les premiers avant d’attraper Cyril pour faire un bout de route ensemble. A peine 8h30 quand je les vois passer, ça va vite...

Je patiente un moment au Pas de l'Ours pour voir Patrice, passé à Saint-Nizier à une très belle 20ème place. Ce n'est qu'après qu'il m'apprendra sa mésaventure.

Cyril doit passer vers 10h à la Molière, j'enlève donc la doudoune et repart sur la crête. Quelques bénévoles sont au parking de la Molière, par 5° et en plein vent du Nord. Ils sont bien équipés, mais avec mon short je chope vite froid! 10h20 quand Cyril passe, plutôt en bon état: il gère tranquillement la course.

Nous passons au gîte de la Molière, puis remontée raide (mais courte) au Pas de l'Ours. Enfin, belle descente de 6km vers le ravito d'Autrans.

Il repart à midi, vers son destin!





Assez sympa de goûter à l'ambiance de la course, sans pression du dossard.