Archives 2016

En voyage, l’entraînement continue !

En plus des randos et balades familiales, j’ai pu marquer quelques points supplémentaires sur ma carte du monde.

De Tuolumne Meadows, montée à l’Elizabeth Lake alors que le soir tombe. Je suis seul, la forêt est épaisse et je surprends plusieurs daims dans la montée… mais pas d’ours. Le sentier un peu raide et caillouteux laisse place à un pré au milieu duquel coule la rivière, puis au Lac, grandiose dans la lumière du soir. Je savoure le moment : on ne vient pas ici tous les jours.
Un peu court, mais qu’est-ce que c’était beau…

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A Zion, le camping est au pied du Watchman, la vigie qui marque l’entrée du canyon. Opportunément, il y a un trail qui monte à un point de vue. L’occasion de faire un petit tour, alors que les enfants se lavent dans la rivière.

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Zion National Park



A Bryce Canyon, déjà émerveillé par la randonnée familiale de la veille, je me lève avant tout le monde pour aller au Fairyland Trail, une boucle qui descend dans le canyon après quelques km sur le bord. Probablement la plus belle sortie de ma carrière de coureur. C’est quasi irréel de courir dans un environnement pareil, au milieu de ces statues de pierre et de ces pins, sur le sable jaune et rouge. Le sentier est bien marqué et jamais difficile, ce qui permet sans problèmes de quitter ses pieds des yeux.
Il fait déjà bien chaud, je ne croise qu’un autre coureur réalisant la boucle en sens inverse. Les yeux grands ouverts et la banane tout du long !

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Bryce Canyon

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Autour de la petite ville de Page et sur les bords du Lake Powell, il faut se lever très tôt pour échapper à la chaleur torride du désert de l’Arizona. Entre 7 et 8h, c’est déjà un peu tard et ma boucle se voit raccourcie, car déjà à court d’eau je crains de mourir littéralement de mourir de soif en plein milieu…
Mais quelles couleurs !

Desert run, Page AZ

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Enfin, sur la route du retour à Ventura, j’ai voulu aller voir les surfeurs sur la plage. Entre brume Pacifique et soleil, très belle ambiance.

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Far West

Il y aurait trop à raconter sur tout ce que l’on a vu. Vous n’aurez ici qu’un aperçu !

Le voyage est long pour la Californie, et le décalage horaire fait mal : il n’est que 15h quand nous arrivons à San Francisco, mais il faut récupérer notre van, atteindre notre hôtel et pour nous (et surtout pour les enfants !) il est déjà très tard dans la nuit. Le lendemain matin alors qu’il est encore tôt, nous profitons de la ville avant le départ pour la suite du voyage dans l’après-midi. Union Square, Chinatown, la Coit Tower et Lombard Street jusqu’au Fisherman’s Wharf et Pier 39, où malheureusement les otaries sont rares le matin. Sans aller jusqu’au Golden Gate Bridge (ce sera pour notre passage dans 2 semaines) nous remontons par la Powell Street via le fameux tramway si photogénique, que les opérateurs doivent retourner manuellement en bout de ligne. Un petit condensé rapide de la ville, mais qui donne déjà envie de revenir.

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Départ pour le Yosemite dans l’après-midi, première étape de notre road-trip, avec des noms familiers des grimpeurs du monde entier, qui sonnent comme des promesses : Tuolumne Meadows, El Capitan, Half-Dome, Lost Arrow, le Nose, Salathé Wall, Camp 4…

La route du Tioga Pass est une merveille, de l’altitude de la vallée jusqu’à 2800m à Tuolumne Meadows, où nous sommes basés. Les paysages de la high sierra sont fantastiques : à perte de vue des dômes de granit blancs et de la forêt alpine, parfois percée par un lac d’altitude.

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Notre premier jour sur place sera dédié à une belle rando vers les Cathedral Lakes (2830m), magiques. Le cocktail « décalage horaire + altitude » sera difficile à gérer pour les petits, mais tout le monde arrivera en haut malgré la chaleur.

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Le lendemain, nous réempruntons la Tioga Road pour descendre dans la Yosemite Valley : il y a beaucoup plus de monde que dans nos prairies d’altitude là-haut, mais ça vaut le coup : la vision d’El Capitan en arrivant dans la vallée est légendaire. Nous ferons une petite rando vers le Mirror Lake, donnant de superbes vues sur le Half-Dome, puis vers les Yosemite Falls, les plus hautes d’Amérique du Nord avec presque 700m de chute. Définitivement un endroit à part… où je sais déjà que je retournerai: John Muir avait raison, la Sierra est captivante!

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Route vers Las Vegas, avec traversée de la Vallée de la Mort : des paysages immenses et désertiques depuis la East Sierra et le Mont Whitney. C’est presque un peu angoissant de descendre dans cette vallée extrême, quand on voit le thermomètre grimper et l’altimètre dégringoler. Tempête de sable vers Panamint Springs, hameau de chercheurs de métaux au 19ème. Le bout du monde. On imagine difficilement venir ici à dos de cheval, construire un chemin de fer rustique pour acheminer les minéraux.

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Descente vers Stovepipe Wells, puis vers BadWater et son étendue salée, altitude -86m. Le thermomètre affiche 48°C, avec un vent fort et sec démentiel. Les quelques étapes où nous sortons de la voiture pour profiter du paysage sont éprouvantes : on est desséché instantanément, il est presque impossible de marcher plus de quelques mètres, surtout pour les petits.

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C’est immense, et assez fascinant. Mais vraiment trop inhospitalier !

Arrivés à Las Vegas après un long trajet dans le désert du Nevada, et près de l’Area 51 et ses décourageantes barrières barbelées. Il fait trop chaud pour camper, nous prenons un hôtel.

Passage sur le strip au petit matin, le Las Vegas Boulevard et tous les casinos bien connus : Caesar Palace, Bellagio, le Mirage, etc. En quelques kilomètres de boulevard, on visite la Tour Eiffel, un chateau médiéval, un bateau pirate, les pyramides d’Egypte, la Rome Antique, Venise, New York et la statue de la iberté... Un autre monde !

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Notre prochaine étape est à Zion National Park dans l’Utah, autre grand nom de l’escalade mondiale (Moonlight Buttress !). Un immense canyon qui se resserre à mesure qu’on le remonte, avec des parois rouges et blanches hautes de plusieurs centaines de mètres. Le fond du canyon accueille la Virgin River, parfaite pour la baignade dans ce décor merveilleux.

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Nous visiterons les Emerald Pools, chute d’eau au pied des falaises, et le début des Narrows, cette randonnée aquatique bien connue, qui consiste à remonter le canyon resserré en cheminant dans la rivière.
Le camping est parfait, à côté de la rivière et visité par les daims…

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Petite étape le lendemain, vers Bryce Canyon National Park. De la magie pure, avec un paysage de silhouettes de pierres dans un canyon jaune et rouge. De superbes randonnées permettent de descendre dans le canyon, cheminer dans les pins et parmi les hoodoos, le nom de ces formations rocheuses.

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La prochaine étape est le Grand Canyon. Un plateau magnifique le précède (Kaibab National Forest). Nous ne ferons que le traverser, mais la forêt y est magnifique.

Le creux de 1500m qui descend jusqu’au Colorado est presque trop vaste : l’œil a du mal à y trouver des repères, pour donner l’échelle. La rive Sud est à 16km…

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Mais après l’orage du soir, nous aurons droit à de belles lumières.

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Prochaine étape : l’Arizona ! Nous remontons le Colorado juqu’au Lake Powell.

En chemin, passage au Marble Canyon, au pied des Vermillion Cliffs. Tout est rouge ici, le Colorado coule paisiblement au fond d’une gorge de 100m, et deux superbes ponts métalliques ont été construits côte à côte.

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Plus loin, et avant d’aller à Page, nous nous arrêtons pour aller voir l’Horseshoe Bend, un méandre du Colorado accessible par une randonnée courte (mais vraiment, vraiment très chaude) au milieu du désert. D’immenses panneaux mettent en garde les promeneurs de la chaleur extrême.

Sur le rebord de la falaise, la vue vaut le coup d’œil, mais il faut se pencher un peu sur le vide, ce qui n’est pas du goût de tout le monde.

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Marqueur important du voyage, que les enfants attendaient avec impatience : la visite de l’Antelope Canyon. Vous avez forcément déjà vu ce entroit, en photo, sur un fond d’écran, ou ailleurs…

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En cas de pluie dans le désert, l’eau fait son chemin à travers un wash , immense drain naturel qui achemine alors l’eau jusqu’au Colorado tout proche. Le fond d'un wash est sablonneux, mais lorsque l’eau rencontre un rognon rocheux, elle le ronge petit à petit jusqu’à créer un canyon. Celui-ci est mondialement connu, car il est étroit, long et profond. La lumière s’y infiltre difficilement, créant de magnifiques perspectives.

L’ensemble est situé dans une réserve Navajo, et les indiens optimisent bien sûr le revenu à tirer de cette merveille naturelle : ils emmènent les visiteurs en 4x4 à l’entrée du canyon, puis guident la visite par petits groupes.

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Notre itinéraire initial passait par Monument Valley, mais ayant fait déjà suffisamment de bornes, nous décidons de nous arrêter et de profiter du Lake Powell : la baignade fait du bien !

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Le retour passe par Flagstaff, Arizona. Sur le tracé de la route historique Route 66, le bled est très agréable et donne envie de s’arrêter plus longtemps que prévu. Beaucoup de cafés très sympas, une belle place piétonne, et une ambiance d’Arizona: les enfants sont inquiets de voir des gens porter des flingues à la ceinture, dans cet état où l'open carry est légal...

Route 66 Flagstaff, AZ

Nous passons à proximité de la rive Sud du Grand Canyon, et poursuivons notre route jusqu’à Needles, patelin paumé de la Californie du Sud. Il fait extrêmement chaud (38°C à minuit…) et notre motel pourrave ressemble à celui qu’on voit dans les films ! Dès le petit matin, on reprend la route pour Los Angeles !

Nous ne verrons pas beaucoup de L.A proprement dit, juste quelques marqueurs de loin : DownTown, le panneau Hollywood…

Mais de Santa Monica, nous profiterons beaucoup plus : plage, trip en vélo jusqu’à Venice Beach, haut-lieu de la culture californienne. Marrant de retourner à cet endroit, alors que j'y étais en Novembre dernier. Il y a beaucoup plus de monde l’été, mais la baignade dans le Pacifique est aussi plus agréable !

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Venice Beach!

Passage à Malibu, et étape à Ventura, où le centre est très sympathique. Et comme c’est le berceau de Patagonia, passage obligé par le HeadQuarters et magasin d’usine...

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Les incendies font rage en Californie cet été (en particulier le Soberanes Fire, qui brûle dans la région de Carmel et au Nord de Big Sur) et nous obligent à nous dérouter et changer nos plans. Le Parc National de Big Sur est fermé au public, nous devons nous reporter sur un arrêt dans l’arrière-pays de Pismo, au Lake Lopez.

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#tttm

Après une étape « plage » à Monterey (le pays de Zorro !), nous rejoignons le sud de San Francisco et la silicon valley, où nous sommes accueillis chez Elise et Romain, pour une soirée très sympa dans leur belle maison à la Desperate Housewives.

Passage au Golden Gate au matin et à nouveau dans San Francisco avant de nous envoler vers Paris !

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Si vous avez un peu de temps, voyez donc toutes les photos ci-desssous!

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Team Building

Un petit tour en soirée avec mes équipiers de l'UT4M: du raide, du sauvage et du rapide!


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Cornafion

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Tour des Glaciers de la Vanoise

Nous sommes montés à Pralognan en famille le samedi soir, et avons planté les tentes sous un temps bien maussade. Les averses redoubleront même encore lors du briefing à 18h15. Repas local, et au lit assez tôt, pour une nuit vraiment courte avec réveil à 3h. Les conditions sont annoncées difficiles, avec beaucoup de névés un peu partout, des torrents particulièrement hauts à traverser, et un Col de Chavière en conditions de mois de Mai c'est-à-dire tout en neige sur le haut des deux côtés.

Un peu au radar sans avoir vraiment dormi, je me mets en marche et à 4h c’est le départ. L’organisation annonce 600 inscrits, mais il n’y aura qu’un peu plus de 500 partants le matin même. Dès la montée au-dessus du village, ça bouchonne un peu et je pars vraiment tranquille. J’ai pour objectif d’arriver très frais au Col de la Vanoise, 1000m plus haut. Mon roadbook me calcule un passage au refuge à 5h43, j’y arriverai à 5h46, en 306ème position. La montée fut bien brumeuse (et nocturne) mais dès le Col il fait clair et les brumes remontent doucement. Pas de vue sur la Grande Casse, mais un superbe passage au Lac des Vaches, où le gué si photogénique est presque tout immergé.

Je repars quasiment tout de suite du ravito, pour la deuxième section, vers le Refuge de l’Arpont. Sur l’ensemble du parcours, c’est la section que j’ai trouvé la plus belle : les vues sur les grands vallons, les Pointes Mathews et Pointe de Pierre Brune sont magnifiques au soleil levant. Le Grand Roc Noir émerge des nuages, c’est top et il y a des passages bien roulants très agréables. On s’enfonce dans les brumes de vallées pour un sentier en balcon un peu chaotique avec passage de pierriers, puis une très belle traversée sous le Dôme de Chasseforêt, et enfin une descente un peu chaotique aussi vers l’Arpont. 277ème position.

La prochaine section nous emmène à Plan Sec, au-dessus du barrage d’Aussois. C’est la section que j’ai le moins aimé : longs faux-plats montants dans la brume, sans vue et le nez dans les chaussures. Ça finit par se dégager au niveau de la Dent Parrachée, magique au-dessus de nos têtes. Une belle descente bien rapide nous amène au-dessus d’Ausssois, et le soleil commence à taper dur. A Plan-Sec, 285ème position.

Il faut contourner le Lac pour remonter en face, au Col du Barbier. Ça commence par une bonne montée très chaude et raide, puis en traversée, avant un ressaut final au Col. J’ai une bonne forme alors que l’on approche du 45ème km. La descente en sous-bois est un régal, je suis avec un groupe qui avance bien, c’est sympa, et l’Orgère approche. Dernière petite montée pour le refuge, où j’arrive en 231ème position. Le physique tient le coup, j’ai hâte d’arriver à ce Col dont la description était alarmante hier soir au briefing.

Ça commence par de bons lacets raides en plein soleil, à 14h… Je brûle de partout, j’en serai quitte pour de bons coups de soleil là où je n’ai pas mis de crème ! A mi-parcours du Col, je tire un peu la langue. Le rythme se ralentit sévèrement, il fait chaud. La dernière montée (300m intégralement en neige raide) sera vraiment lente. L’altitude se fait bien sentir en plus des 55km et 3500m déjà encaissés.
Derrière le Col, il faut descendre dans les névés jusqu’à Peclet. Les CRS ont installé des cordes fixes, mais ça marche aussi bien en ramasse, et c’est plus rapide.
Dernier Check-Point à Peclet au km 58, en 231ème position, je commence à avoir hâte d’arriver. Il ne reste que 14km de descente (et pas les plus intéressants), et j’ai du mal à m’alimenter, écœuré par tout ce que je pourrais avaler. Pas grave, je peux faire ça le ventre vide. J’ai tellement hâte d’arriver que je décide petit à petit d’accélérer dans la descente, monotone mais bien roulante.
Le téléphone ne capte pas du tout depuis l’Orgère, impossible d’arranger un rdv avec la famille. Ce n’est qu’arrivé aux Prioux (3km de l’arrivée) que je pourrais enfin communiquer, alors qu’ils m’attendent au bord du chemin, à un endroit inratable. Rdv est pris pour l’arrivée, dans 15min. Au finish, 227ème position en 13h41. J’ai vraiment abordé la course de manière prudente, à l’économie et sans prise de risque. Je termine en bon état de forme. Mon seul objectif était de finir cette course, qui m’attirait depuis 2012 – de ce point de vue-là, c’est très positif.

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Un bilan: bien sûr, le tour est très beau. Le parcours est absolument logique, orographiquement parlant, et c’est ce qui le rend si attractif. Les vues sur le massif de la Vanoise sont incroyables, de tous les côtés. En revanche, il y a du monde : on double sans cesse (alors que le sentier n’est pas large la plupart du temps), on se fait doubler, on rattrape toujours un coureur... Ça manque un peu de la solitude que j’apprécie tellement en montagne !

Côté matos: pas de bâtons, malgré les injonctions appuyées de l'organisation la veille au briefing. Tout le monde a suivi ou presque, de tout mon parcours je n'ai vu qu'un seul autre concurrent sans bâtons... Mais bon, j'ai l'habitude de courir sans, et j'ai tendance à trop forcer quand je les ai. Donc non, bien que je reconnaisse l'aide que ça puisse apporter dans les névés ou les traversées de torrents.
Aux pieds, La Sportiva Akasha: elles n'ont que 200km pour l'instant, mais elles sont plutôt bien: confortables et sans points durs, adhérence sans faille et souplesse juste-comme-il-faut.
Au poignet, la Fenix3 pour sa première sortie si longue: pas de soucis de batterie, il me restait 16% en arrivant. J'avais le câble et une batterie dans le sac, au cas-où!
Dans le sac, un T-shirt et un buff de rechange, qui m'ont permis un changement au 50ème: ça redonne un coup de propre bien agréable. Idée à garder!

Grande Sure

Une bonne tartine, ce dimanche! Il y a le Circuit de la Sure qui se déroule sur le massif en face de chez moi, alors que j'avais prévu d'aller y faire un tour. Bon... espérons que la foule ne sera pas trop envahissante. Je démarre de Voreppe pour la montée directe vers Chalais: tout est super gras, humide et boueux. L'humidité ambiante est à 2000% et en 3 minutes je suis trempé.

Chalais, Baraque de la Roize, Saut de la Roize...

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C'est à la prairie de Charminelle que je rencontre les coureurs: ils sont pour la plupart couverts de boue, et déjà bien entamés. J'en double un bon paquet dans la remontée de la Cheminée de Lorzier. A l'arrivée sur le plateau du Col d'Hurtières, ça se dégage à peine.

Pas besoin de chercher son chemin dans ce grand vallon défoncé par les vaches, je me contente de suivre les balises avec paresse. Il y a un ravito au Refuge d'Hurtières, puis le tracé remonte par l'Arête Sud à la Grande Sure: pile ce que j'avais en tête. Je remonte donc ce sentier bien raide, en doublant ça et là des coureurs.

Surprise au sommet, parmi les bénévoles du pointage: l'immense croix a disparu, sûrement déracinée par quelque fanatique de la laïcité. Un bricolage fait de bout de bois la remplace.

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Je reste un moment à applaudir, puis je boucle par la montée classique. Bifurcation à droite au Col de la Sure, repassage sur mes traces pour emprunter le Pas de la Miséricorde à la descente, puis les interminables lacets du chemin des 4 Fontaines.

Suite sans histoire jusqu'à la voiture par les sentiers (habituellement pratiqués en vélo) au dessus de Voreppe.

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