Archives 2018

Le Monthieu

C'est un petit sommet niché au pied des Dômes de Miage, qui présente une belle pente soutenue et bien orientée, rapide d'accès depuis les Contamines. Bizarrement, je l'avais souvent regardé, sans jamais y être allé jusqu'à maintenant.

Il neige aujourd'hui, donc un objectif rapide est parfaitement adapté. Nous partons donc de la Frasse avec Emmanuelle sous de très gros flocons. La forêt se remonte assez vite et efficacement, par une trace toujours raide, on débouche sous la Tête d'Armancette.

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Arrivés à la crête, on découvre la vue sur le versant Miage, alors que le plafond s'élève un peu:

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Sommet: le reste de l'arête mène petit à petit jusqu'aux Dômes de Miage, mais à skis c'est ici que l'on s'arrête.

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Boum! Selfie.

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Pente soutenue au début, et grosse neige parfaite.

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La suite dans la forêt est agréable aussi, bien enneigée - nous avons pris l'option retour par le chemin de montée, la directe sur le lac étant encombrée de méchantes boules de la coulée qui a ravagé le vallon du bas.

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Shanghai

Je commence naturellement ce nouveau séjour à Shanghai par un petit tour à Xin Tian Di. Alors c’est pas vraiment la Chine, on est d’accord. Ici tout est lustré, c’est un quartier pour touristes occidentaux et expatriés, qui trouvent de quoi manger pour l’équivalent d’un SMIC chinois. Mais la nuit, c’est assez chouette, c’est tout près de mon hôtel et ça permet de se mettre dans l’ambiance doucement.

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Je poursuis mon premier tour pédestre par le Yu Garden et la vieille ville de Shanghai. Tout coloré, et lumineux, ça se prépare doucement pour le Nouvel An Chinois et l’année du Chien.

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Par de petites ruelles, je rejoins le grand quai sur la rivière Huangpu, le Bund – que vous connaissez sûrement, à force de voir mes photos ici.

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Vous le savez donc sûrement déjà, mais je le réécris quand même. C’est le hotspot de Shanghai, qui offre côté pile un grand boulevard bordé de bâtiments coloniaux des années 30 – principalement des sièges de banques d’architecture anglaise – et côté face la rivière Huangpu, et une vue sur Pudong, le quartier des affaires de la ville, hérissé de gratte-ciels emblématiques dont la Shanghai Tower, deuxième plus haute tour du monde.

Ça donne donc ceci, côté pile :

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Et ceci côté face:

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Par la Nanjing Road, je remonte vers People’s Square. C’est l’artère la plus commerçante de Chine, paraît-il. On y trouve le Peace Hotel, haut-lieu de la ville pendant son époque anglaise, très renommé dans les années 30 pour ses soirées jazz endiablées et actuellement en pleine renaissance.

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Le mardi je me rends à l’usine, à 2h de route au Nord – la Chine est bien moins urbaine, et bien moins sexy. De retour le soir, je me rends dans Pudong pour monter dans le Shanghai Financial Center, tour plus connue sous le nom de « décapsuleur ». Vous avez compris pourquoi.

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Pour monter plus haut encore, voici la Shanghai Tower et ses 632m, d’où on admire la ville depuis une plateforme circulaire.

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Mercredi : il fait beau, et après l’air froid et vicié du début de semaine, ça fait du bien.

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En sortie de boulot, je fais mon tour habituel, accrochant au passage la façade mobile de la Fosun Foundation. Les orgues de bambou bougent doucement le long de la façade de ce bâtiment, rendant l’apparence du bâtiment différente à chaque instant. C’est un nouveau marqueur architectural de Shanghai depuis son inauguration.

As seen on @dezeen

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La vie n’est pas facile pour le coureur à pied à Shanghai. La qualité de l’air est certainement déjà un premier obstacle, la circulation en est un autre. Des feux rouges partout, obligent à sans cesse interrompre le rythme. Si l’on choisit les quelques rues piétonnes existantes, on risque à tout moment la collision avec un chinois (et ils sont nombreux) marchant les yeux rivés sur son smartphone géant, avec une trajectoire imprévisible. C’est un peu le jeu de quilles, avec des quilles aléatoirement mobiles.

Avec un rythme moins rapide, je me rends à Tian Zi Fang et ses petites ruelles commerçantes. Les maisons sont des « shikumen » : l’habitat traditionnel chinois du 19ème siècle, mélange culturel d’architecture ancestrale chinoise et moderne occidentale. Il reste des quartiers entiers de Shanghai où les tours n’ont pas encore vaincu, et Tian Zi Fang est un de ceux-là.

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Notez qu’il commence à neiger.

Le jeudi au bureau, tout le monde me met en garde contre une « Snow Storm » prétendument attendu dans la journée. En bon occidental alpin blasé, je me gausse à la vue des trois flocons qui virevoltent. La neige est peu fréquente à Shanghai, ça semble être un évènement.

Le soir venu, en sortant du bureau, finalement il neige pas mal, et ça commence même à s’accumuler sur les trottoirs. Le temps de me préparer pour la course du soir, c’est la baston : un vent tempétueux et de la neige qui tombe très fort. Je fais amende honorable sous la capuche de ma veste le visage fouetté par les flocons, la SnowStorm aura fini par arriver…

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Nouvel obstacle pour le coureur à pieds: le regard des chinois est déjà suffisemment incrédule lorsqu’il fait à peu près beau, là c’est carrément la rencontre du 3ème type.



Lorsque j’arrive à sortir l’appareil photo, les lumières du ciel de neige sont intéressantes. Sans titre

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Le lendemain matin, vol retour vers la France. J’immortalise un Shanghai recouvert d’une fine couche de neige. Il a du en tomber beaucoup plus, mais la chaleur de la ville l’empêche de s’accumuler.
Shanghai n'a encore pas déçu.

Col de la Pierre

Un petit lien vaut mieux qu'un long discours! Vous trouverez donc, en suivant le lien suivant, le récit et les photos d'une virée glaciale en Belledonne. Blog d'Olivier

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