Il y avait eu LA en Novembre dernier, c’est cette fois Chicago. Et je ne vous dis pas où le prochain meeting m’emmènera cet automne…
Comme la fois dernière, pas question de faire toutes ces heures d’avion et d’être sur place sans profiter du coin. Je commence dès mon arrivée sur place, après 1h passée sur la highway en provenance de l’aéroport. Un petit tour du quartier pour s’imprégner de l’ambiance et découvrir les environs immédiats. Je suis au cœur du Near North, à deux pas du Magnificent Mile et de la Gold Coast. Première impression : c’est vraiment super classe. La vue de ma chambre d’hôtel est étonnante : le petit Archevêché est littéralement enclavé dans les buildings.
Lundi, boulot. Il fait beau, alors je zappe le métro pour marcher et prendre le son de la ville. La plus grande (en béton), la plus grosse, la plus clinquante… et bien sûr la plus vulgaire : la Trump Tower, qui donne sur la Chicago River.
De retour à l’hôtel en fin d’après-midi, je chausse les baskets pour un tour à Lincoln Park, le long du LakeShore Trail.
Cela donne un peu de recul sur la ville et ses gratte-ciels.
Partout le long du Lac Michigan et dans le Park, des coureurs. Des cyclistes. Des joueurs de baseball.
Il y a de belles étendues de nature en plein dans la ville: un zoo, un jardin botanique remarquable, et même une réserve ornithologique.
Un footing le long du Lac Michigan, ça n’arrive quand même pas tous les jours !
Mardi, j’attaque ma journée de boulot très tôt, histoire de me libérer du temps ensuite. J’ambitionne de visiter un peu la rive Sud du Lac, et en particulier l’Indiana Dunes State Park, situé dans l’Indiana. Voir leur ville c’est bien, mais découvrir ce que la nature offre aux gens qui vivent là-bas est primordial. Et c’est un magnifique parc que je découvre, avec une végétation à l’état de wilderness, intouchée. Seules quelques pistes serpentent dans ces dunes de sable, qui bordent une zône humide sauvage de toute beauté.
J’en profite pour tenter le
3 Dunes Challenge, et le gagner, tant qu’à faire…
La suite de l’après-midi je visite l’Université de Chicago, et le Sud, Hyde Park. C’est ici qu’habite Obama. J’ai ambitionné d’aller voir sa maison de plus près (qui est assez belle) mais à la vue des services secrets qui quadrillent à 4 blocs alentours dans toutes les directions, j’ai renoncé.
L’Université est de style gothique anglais. Elle a hébergé plus de 80 prix Nobels, c’est une des plus prestigieuses du monde. Egalement ici a eu lieu la première réaction atomique en chaîne de l’histoire de l’humanité. Une plaque commémore cet… évènement.
Les étudiants n’ont pas l’air malheureux, le cadre vaut le détour…
A proximité, une creation de l’architecte Franck Lloyd Wright, fondatrice et emblématique de son travail et de son style : the Robie House. La construction est fascinante.
Mercredi, par chance mon avion est plutôt tard, j’ai du temps. Et le décalage horaire me réveille plutôt de bonne heure. J’attaque par un tour dans les quartiers de la Gold Coast, et les magnifiques maisons du 19ème. Toujours cette architecture caractéristique de Chicago. Astor Street héberge la première Playboy Mansion !
Mais aussi une réalisation de Franck Lloyd Wright, alors qu’il n’était qu’un jeune architecte employé de 19 ans : la Charnley House. Cette maison initiera le style Prairie, et marquera la fin des constructions victoriennes d’alors.
Un peu plus loin, d’autres constructions remarquables dont la demeure de l’archevêque.
Retour vers le centre, et visite du Loop, le centre-ville. Il fait beau, je fais tout à pieds. La journée se finira avec plus de 23km de marche à pied.
La sculpture de Picasso. Elle n’a pas de nom, l’artiste n’ayant jamais voulu dévoiler le sujet. Toutes les théories circulent.
Miro.
Je me dirige ensuite vers Millenium Park, et la sculpture d’Anish Kapoor : Cloud Gate. Effet saisissant en miroir sur la ville. C’est l’attraction numéro 1.
Toujours dans le Millenium Park.
Le Art Institute of Chicago.
A proximité, Jalon intéressant: le début de la Route 66, qui sillonnait le pays entre Chicago et LA. Mes lecteurs se souviendront de la
photo de la fin de la route, sur la jetée de Santa Monica à l’automne dernier.
Le flamand rose, sculpture d’art moderne devant les immeubles de John C. Kluczynski, œuvre de Ludwig Mies van der Rohe en 1975.
C’est le moment de prendre un peu de hauteur: la Willis Tower (anciennement Sears Tower) fut pendant 25 ans l’un des gratte-ciel les plus hauts du monde. Elle est maintenant détrônée par plusieurs tours en Asie et au Moyen-Orient. Elle reste, avec 108 étages, le deuxième bâtiment le plus haut des USA. Elle abrite des bureaux, mais on peut accéder par un ascenseur rapide, au 103ème étage pour profiter de la vue à 360°.
Poursuite le long de la Chicago River, vers le Navy Pier: les anicens docks reconvertis en parc d’attraction géant. La vue sur la ville y est sympa.
Retour par Ohio Beach. Une plage au pied des immeubles.
Et c’est la fin de mon trip: je pars pour l’aéroport en fin d'après-midi – destination Paris, puis Lyon.
mercredi 07 septembre 2016 @ 14:54
mardi 15 novembre 2016 @ 17:26
mardi 01 mai 2018 @ 17:06
mardi 01 mai 2018 @ 17:10
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