Comment faire, un superbe dimanche de Septembre, pour échapper à la racaille des talus qu’est le chasseur péri-urbain, à sa bêtise crasse, à la réquisition de l’espace naturel public et à son arme chargée faisant peser à tout moment la menace sur les autres pratiquants de la nature ?

Se diriger vers un Parc National ! Là où les chasseurs n’ont pas le droit d’entrer, là où la nature se régule d’elle-même sans intervention humaine (incroyable, non ?), sans que les espèces tout en haut de la chaîne alimentaire ne prennent l’ascendant sur les autres. Là où l’on peut profiter de la nature sauvage en tout sécurité : contempler les marmottes, voir passer les hardes de chamois avec émerveillement. Sans que la pensée que l’on puisse tuer ces bêtes pour le plaisir ne nous effleure une seconde.

Nous avons eu pas mal de « j’en peux plus » et de « j’vais mourir » dans la montée, mais les petites jambes ont pu aller jusqu’en haut sans assistance, profiter du spectacle sur Les Agneaux. Réflexion typique d’un « Type-2 fun », on a eu des « quand même, c’était bien » une fois arrivés en bas.

Il faut préciser que le lieu nous a offert tout ce qu'il a pu: un franc soleil et une lumière nette, des couleurs automnales incroyables et des sommets enneigés, des bestioles sauvages...

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