C’est toujours un long voyage pour se rendre sur la côte Ouest des US. Quand en plus il s’agit d’un aéroport « secondaire », les connections ajoutent encore à la fatigue du voyage. C’est à San Diego que je me rends, tout en bas de la Californie. Plus bas, c’est la Mexique : Tijuana n’est qu’à une vingtaine de kilomètres.
J’essaye de combiner des motifs professionnels à du temps personnel sur place, comme d’habitude. J’envisage de profiter de San Diego bien sûr, mais aussi d’aller un peu plus loin...

San Diego

La ville bénéficie du meilleur climat du monde. Il est quasiment unique sur la planète. Parfaitement tempéré, ni trop chaud ni trop frais, le soleil brille 99% du temps. Dans les terres il fait trop chaud, comme au Mexique où le climat est désertique. En remontant la Californie vers San Francisco il fait trop humide. Ici c’est parfait toute l’année, et le micro-climat ravit les habitants de la ville.

J’attaque mon week-end par une course le long de Pacific Beach. La plage fait plusieurs kilomètres de long, et l’Océan Pacifique offre de belles vagues aux surfeurs, nombreux sur la plage et sur le front de mer.

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Je reviens vers la voiture par Mission Bay, cette grande étendue d’eau qui entre dans les terres. C’est aussi là où est situé SeaWorld, le fameux parc d’attractions autour de la mer. Mais ne soutenant pas la captivité d’animaux sauvages, je passerai mon tour.

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Le climat et l’Océan aidant, la vie semble tranquille pour les habitants ici, qui sont plutôt cools.

L’après-midi, je profite des vagues sur Ocean Beach, plus proche de la ville.

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Enfin, je finis la journée par une petite session de palmes/tuba sur La Jolla, et son parc sous-marin. Il accueille des fonds relativement intéressants, et une faune marine abondante. J’ai essayé de faire quelques photos, mais les vagues remuant un peu trop, je n’ai réussi qu’à capturer correctement que quelques poissons (dont des Garibaldi, oranges).

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La Jolla est aussi un petit cap sur la côte, point de chute des lions de mer, cormorans et pélicans. Ils se prélassent au soleil en attendant la marée pour replonger chercher à manger. Les oiseaux guettent quant à eux le moindre poisson pêché par les lions de mer pour tenter de leur chiper.

Tout cela se fait dans une ambiance sonore d’aboiement (similaires à ceux des otaries), et d’odeur de guano assez forte.

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Joshua Tree

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Pour les grimpeurs du monde entier, il y a Chamonix, Fontainebleau, Yosemite et Joshua Tree. Une des Mecques de l'escalade mondiale, rien de moins. On pourrait passer 1 mois à temps complet ici à grimper, il y a plus de 8000 voies référencées dans ce désert...

Joshua Tree est en fait le point de rencontre de deux déserts. Au Nord, le Désert des Mojaves, rocheux, chaud et sec, et au Sud le désert du Colorado, plus humide et plus vert grâce au fleuve Colorado. Entre les deux, la faille de San Andreas. Joshua Tree est donc un haut plateau (d’altitude 1200m environ) qui bénéficie d’un climat chaud, mais moins sec que le désert des Mojaves, et les conditions semblent favorables au développement des Arbres de Josué (Yucca Brevifolia), spécifiques de la région.

Sur ce haut plateau, on trouve le résultat d’un mécanisme géologique complexe, où la tectonique des plaques et l’érosion ont généré des amas de blocs de granit arrondis, posés les uns sur les autres au milieu de ce milieu désertique. Le rocher est excellent et sans équivalent dans le monde, et l’escalade est typique du granit, à base de fissures, et de coincements. Et enfin, l’ambiance est très tournée vers la grimpe, le camping, la nature et le Great Outdoors!

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Après avoir trouvé mon spot pour la nuit au sein de Hidden Valley Campground (camping basique mais superbe : pas d’eau, mais emplacements au pied des blocs !), je découvre les attraits des environ. Ryan Ranch, puis Hidden Valley, Keys View. Très vite, je me rends compte qu’il est plus intéressant de sortir des sentiers balisés et référencés par le Park, et de se laisser porter dans les amas de blocs. En suivant les arêtes, thalwegs et sommets et moyennant quelques pas d’escalade faciles mais superbes, on arrive à des points de vue incroyables sur le désert. On peut passer à peu près partout en choisissant un peu, et se retrouver tout seul. Prudence et concentration bien sûr… je suis en baskets, sans équipement d’escalade, seul et à 10 000km de chez moi dans une zône sans réception de téléphone, ce n’est pas vraiment le moment de se faire mal…

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Je passerais la fin d’après-midi sur les blocs autour de Hidden Valley, parmi les plus célèbres du monde. Littéralement devant ma tente. Quelle ambiance!

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Le lendemain matin, je pars courir dans le désert. Malgré le vent du Nord assez froid, il finit par faire assez chaud. Je pars vers le Barker Dam, un barrage construit par les ranchers du 19ème siècle pour stocker l’eau de pluie, puis vers Wall Street Mill, un moulin d’extraction de l’or de la même époque. Il est intéressant de s’imaginer l’utilisation du désert et la vie des pionniers lors de la conquête de l’Ouest, avant le classement de la zône en monument national. Le Far West tel qu'on le voit dans les films.

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Je reprends la route dans l’après-midi, pour un retour à San Diego, et bien sûr profiter un peu de la plage avant la tombée de la nuit – à la Jolla bien sûr.

La société qui nous accueille ici possède un bateau. Et pas du genre petit, un yacht de 30m, au mouillage dans la baie de San Diego. Une réception y est organisée après les réunions de la journée du mercredi. Bar, dîner sur le pont alors que la nuit tombe et que nous circulons dans la baie. Pas mal.

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Jeudi matin, mon horloge interne n’étant toujours pas recalée, je démarre assez tôt pour un tour de course à pieds le long de la baie, avant le boulot.

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San Diego possède un petit quartier appelé Little Italy, issu de l’implantation d’immigrés italiens venus pour l’industrie du thon dans les années 1900. Aujourd’hui, la communauté est encore très active et relativement authentique, et elle gère ce quartier et les restaurants italiens, finalement assez proches de la vraie cuisine italienne.

#littleitaly #sandiego #almostrealitalianfood

Vendredi, retour via New York et une très longue journée jusqu’au soir en France…