Enfin une belle sortie digne de ce nom !

Ce tour était sur notre to-do-list à tous depuis longtemps, et après plusieurs hésitations (y’aura-t-il de la neige sur le bas ? faudra-t-il porter ?) jusque sur le trajet dans la voiture, nous voilà finalement garés dans le vallon de Lescherette (première vallée) pour un départ à 1000m. En cet hiver 2020, c’est ambitieux.

Mais ce vallon ne voit pas le soleil, est bien encaissé et bien orienté, il a donc gardé admirablement bien la neige, qui est même encore bien souple. On chausse quasiment à la voiture.

La neige est d’ailleurs tellement souple qu’elle botte très vite sous les peaux. 2000m comme ça, ça risque d’être long. Ne pas s’énerver, garder son calme…

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Ca s’arrangera finalement sous le Col du Gollachon, dans la combe de la Valette – deuxième vallée du jour.

La remontée se fait plus soutenue pour atteindre le col. Nous sommes en pleine discussions futiles lorsqu’un ski nous frôle à grande vitesse. Un skieur au col, arrivé avant nous, vient de le laisser échapper. Il devra descendre sur un seul ski pour aller le récupérer 300m plus bas…

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Petite descente dans le Bacheux (troisième vallée) pour remonter vers le Pas du Frêne. La remontée est chaude, et ensoleillée.

Sans titre La descente du Pas est soutenue sur le début, mais elle est surtout vitrifiée. Nous allons tenter à skis, et finir tous les trois au tapis. Sans mal, mais cela confirme que skier sur la glace est impossible, et une chute tout aussi impossible à arrêter – même piolet en main. Heureusement ici, la poudreuse est juste quelques mètres en aval, et nous arrête naturellement avant d’avoir pris trop de vitesse.

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Nous sommes maintenant dans le Veyton (quatrième vallée), et une remontée vers la Brêche du Frêne nous attend droit devant.

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La Brêche ouvre sur un point de vue familier, avec Pic du Frêne à droite, Grand Crozet à gauche, et ce magnifique large vallon devant. Nous étions là il y a 7 ans, en février 2013, même équipe.

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La descente est excellente et poudreuse, bien que la visibilité tire un peu sur le jour blanc.

Courte remontée vers le Col de la Pierre pour quitter le vallon des Férices (notre cinquième vallée) et rebasculer vers la Lescherette.

Et là… contre toute attente, la neige est exceptionnelle. Jusqu’en bas, nous profiterons d’un vallon quasi vierge de traces, poudreux juste comme il faut.

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Le boarder cross donnant accès la route est très bon aussi : pas trop rapide, bien enneigé et bien skiant.

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Vous l’aurez compris on a vu du pays, le tour s’appelle « par les 5 vallées ». Un must de Belledonne !