Stop ou encore ? Encore, naturellement.

Je voulais visiter le Lac du Vallon depuis un moment, sans jamais avoir trouvé l’occasion. C’est aujourd’hui. Et j’ai repéré une petite arête d’un sommet à 3000m qui donnera un objectif motivant à la visite.

Après m’être stationné au départ de la route forestière à Chantelouve, je remonte vers le Lac du Vallon, haut perché à 2500m.

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C’est raide tout du long et c’est bien, on ne perd pas de temps !

Passage à la cabane du Pré de la Vache, sorte d’abri en demi-tonneau demi-confortable à la cote 1999m, où je rencontre un groupe de randonneurs plutôt séniors avec qui je discute un moment.

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Voici le Lac du Vallon. Le panneau affichait plus de 4h, j’y suis en 1h40… Sans courir, mais en marchant d’un bon pas.

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Quel bel endroit.

Et c’est tout au fond que je vais. A partir de là, plus de sentier bien sûr.

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Il faut d’abord contourner le lac, ce qui n’est pas si aisé, tant il est encaissé et bordé de barres rocheuses en son milieu. Je tente par la rive Sud, en restant à 15/20m au-dessus du niveau de l’eau, mais le terrain devient vite très merdique, en éboulis sablonneux. Assez vite je prends l’option de rester au plus près de l’eau, et de marcher de caillou en caillou. Mais comme il fallait s’y attendre, je finis par mettre le pied dans l’eau…

Arrivé au fond du lac, je remonte par les pierriers et les barres et les chamois jusqu’à la Brèche de Malhaubert, 2912m. On aperçoit le Lac Lauvitel tout en bas de l’autre côté.

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Très vite, je repère de très beaux bouquets d’une fleur alpestre bien connue, qui viendra se transformer en liqueur dans ma cave.

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Je remonte alors l’arête Sud de la Pointe de Malhaubert – 3049m, sommet massif qui domine le Rochail voisin, plus couru mais moins haut de 27m.

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Le rocher est très bon et bien fracturé, et les passages ne dépassent pas le III. Mais ça grimpe quand même un peu, ce qui est appréciable.

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Sommet : pas de vent, soleil, parfait.

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Pour le retour, je choisis la rive Nord du lac, que j’atteins par un véritable océan de cailloux : un pierrier géant qui aboutit aux barres dominant le lac.

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Il fait chaud, j’ai bien transpiré, la baignade est la bienvenue. L’eau est assez froide, mais tellement claire, et la lumière magnifique dans l’après-midi.

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Les extrémités un peu anesthésiées par le froid, je trouve le moyen de m’entailler le pied sur un rocher sous l’eau sans même m'en rendre compte. Et ce n’est qu’en sortant de l’eau que je m’en aperçois, voyant le sang qui coule. Je fais une rustine de fortune pour contenir la fuite, et la blessure ne me gênera finalement pas trop pour la descente.

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