Mauvais temps annoncé par le Sud à partir de Samedi après-midi, notre plan initial tombe à l’eau et on se rabat sur un massif alpin un peu plus au Nord, pour se laisser le temps avant l’arrivée de la perturbation.
La Vanoise donc, y’a pire.
Et l’Aiguille de la Vanoise donc, pour faire dans la grande classique.

Histoire de profiter un peu, nous montons au refuge le vendredi soir, pour profiter des lumières du soleil d’automne couchant et de la bière en terrasse.

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Grasse matinée, et réveil à 7h30, ce qui est pour le moins inhabituel… mais l’attaque de l’Aiguille n’est qu’à un petit 1/4h de marche, on est très vite dedans. Et son orientation fait que le soleil n’y arrive qu’assez tard, donc pas de rush.

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Ça commence par de la grimpe facile dans du rocher bien fracturé et pas trop raide – très chouette.

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La deuxième partie est plus aérienne, avec de nombreux passages en râteaux de chèvre, où on tient l’arête dans les mains, avec les pieds en adhérence sur le côté Sud.

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Enfin, après encore un peu de traversée, on attaque la descente toujours sur le fil, par des pas de désescalade. Un petit rappel d’une quinzaine de mètres nous amène sur le sentier de descente, alors qu’un groupe de grimpeurs attaque seulement l’arête par l’autre côté, et qu’il est 11h. Et qu’ils sont nombreux et (donc) très lents. Et que la perturbation arrive très vite, dans un ciel déjà laiteux. Bref.

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Pour nous la descente sera sans encombre par le vallon de l’Arcellin, jusqu’au parking. Encore une belle classique cochée !