Dent Parrachée

J’ai pas mal de retard sur ce blog, et plusieurs sorties de ski sont passées à la trappe – tant pis !

Mais celle-ci me motive à écrire car c’est un sommet majeur et emblématique de la Vanoise qui nous attire ce dimanche de Mars : la Dent Parrachée (3697m). Et c’est une sortie spéciale, puisqu’elle commence relativement tard – à l’ouverture des remontées, et par un télésiège.

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Ces remontées nous amènent sans effort à 2600m, et toute honte bue, nous mettons les peaux dans le Vallon de la Fournache vers 10h.

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Le brouillard semble tenace, mais on a confiance dans la prévision qui annonce du beau. En attendant, on transpire sous l’effet de serre intense.

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Mais assez vite on sort de la brume, et c’est le plein ciel bleu au pied du couloir. C’est là-haut qu’on va, après avoir chaussé les crampons.

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Je dois attendre un peu mes coéquipiers, et nous repartons ensuite pour ce grand cirque suspendu, qui donne accès au sommet. Petit passage un peu exposé au début, puis nous rechausserons les skis.

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Pour la dernière partie de l’arête il faut à nouveau remettre les skis sur le sac et les crampons aux pieds. Et on arrive là.

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Pas de problèmes d’altitude dans l’équipe, mais un passage chez le dentiste plus tôt dans la semaine me fait monter une rage de dent difficile à supporter alors que j'attends le reste de l'équipe – l’altitude est connue pour amplifier les douleurs dentaires, bien que je n’ai pas encore compris par quel mécanisme.

La descente commence dès que nous sentons la neige suffisamment préparée par le soleil. C’est vers 14h30 aujourd’hui.

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Après le cirque suspendu, nous repassons par la traversée pour la brèche, puis le couloir.

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La neige est plutôt bonne et bien skiable, jusqu’aux grandes pentes sous le couloir, où elle devient carrément excellente.

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Nous remontons ensuite par un vieux télésiège d’avant-guerre pour atteindre le haut des pistes d’Aussois. De là, nous skierons encore 1000m dans la neige ramollie de fin de journée pour atteindre la voiture.

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Une sortie pas vraiment comme les autres, mais un superbe sommet qui était sur ma liste depuis très longtemps. Probablement depuis la première fois que je l’ai aperçu lors d’un séjour à Aussois en famille dans les années 80…

Grand Armet

Pas la neige de l’année, mais quelle ambiance dans cette immense combe Nord du Grand Armet !
Le bas du vallon, long et forestier, nous a émerveillé à la frontale. Il faut un moment avant de sortir des bois et déboucher au pied des cascades de glace et de cet immense passage vers le sommet. Une atmosphère digne d’une course de haute-montagne : glacier visible, sommets rocheux… le tout orienté au Nord, donc austère, froid et à l’ombre toute la journée.

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Une course inoubliable!

Lanzarote

C’était un peu un coup de poker ce voyage aux Canaries en famille… avec la situation sanitaire actuelle, qui s’est franchement dégradée à l’approche des fêtes partout en Europe, il était plus qu’incertain que nous puissions partir. Et pourtant, après un Noël en famille un peu anticipé, nous nous sommes retrouvés tous les 5 le 24 décembre à midi sur l’île de Lanzarote au large du Maroc. Et le contraste nous a d’emblée sauté aux yeux : paysage volcanique minéral, plages et océan, température de 25 degrés…

Nous étions logés dans le Nord de l’île, très tranquille par rapport aux stations balnéaires du Sud, et avons pu explorer l’ensemble du territoire dans la semaine. Le paysage nous a un peu dérouté au début. L’absence de végétation et les cônes volcaniques partout donnent une impression un peu austère, mais qui devient vite attachante. De grandes étendues sont très sauvages (principalement faites de coulées de lave gigantesques) et le relief de collines volcaniques donne souvent des points de vue fantastiques sur l’océan. Un paysage qui rappelle beaucoup le côté volcanique de la Réunion : la plaine des sables, l’enclos Fouqué, la route des laves.

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Nous avons aussi beaucoup apprécié le travail architectural de Cesar Manrique et l’intégration de ses réalisations dans l’environnement natif de l’île.

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Et puis bien sûr, il y eu des baignades tous les jours à différents endroits de l’île, des randos sur les volcans, du surf à Famaya, de la course à pied en bord de mer, des tapas à l’infini…

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Ski de Noël

Superbes conditions de ski dans tous les massifs pour cette période pré-Noël. Et comme la suite s’annoncera un peu différente, il a fallu en tirer le maximum de profit.
Juste après les grosses chutes de neige, je solde mes jours de congé de l’année avec cette matinée dans la forêt de Chartreuse, au départ du monastère de Curière et à destination de la Petite Vache. La neige botte déjà beaucoup, mais le passage du Cul de Lampe est toujours sympa. Descente par le Pas de la Biche et la forêt, déjà un peu ravagée par le passage des skieurs du week-end.

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A noter que mon GPS a eu beaucoup de mal à démarrer dans cette forêt chartrousine bien dense.



Sultanes avec Olivier et Lionel : la neige est déjà presque printanière sur les versants Est, ce qui nous offrira une belle descente en moquette de Mars sur le flanc Sud-Est du couloir principal. Après l’avoir remonté depuis Prélenfrey, avoir un peu bataillé dans la forêt, et ouvert nos pupilles à un lever de soleil de science-fiction, nous avons tâté la corniche sans la franchir. Une belle matinée de ski.

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Quelques moments en famille à Autrans, avec du bon ski (de fond et alpin) tous ensemble - avec cette mer de nuages caractéristique de Décembre.

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De passage ensuite pour quelques jours à StGervais en famille, il y aura aussi pas mal de ski : en station d’abord, avec les garçons au Bettex et aux Contamines. Seul aussi, avec un beau voyage au Col des Chasseurs, et sa magique traversée de crêtes depuis le Col de la Cicle : un pied à l’ombre du versant Nord des Contamines, un pied au soleil du Beaufortain au Sud. La combe N offre 900m de ski continu et de pente prononcée : le top quand la neige est bonne.

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J’ai aussi profité des bonnes conditions pour skier un couloir qui était dans la liste depuis quelques temps : le Couloir N de la Pointe de Chaborgne. Après avoir remonté la Combe d’Armancette (réservoir de bonne neige, jamais de soleil) entièrement dévastée par l’avalanche dantesque qui a fermé le village des Contamines 2 semaines plus tôt, je remonte le cône puis le couloir principal.

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Il y a d’abord une première interruption par un ressaut de quelques mètres non enneigé, qui me fait chausser les crampons et contourner par la droite. La suite se redresse bien, et est désormais plus exposée. A la fin de cette section, je m’arrête à 50m de la sortie, le couloir n’étant plus qu’un ensemble de rochers émergents de la neige, impossible à skier. Je suis un peu pris par le temps également, je chausse donc pour la descente.

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Le premier ressaut semble avoir été franchi skis aux pieds par des passages plus anciens, mais c’est franchement trop tendu dans la neige durcie, et expo au-dessus des rochers pour passer à skis, même piolet à la main… Je rechausse donc les crampons pour assurer le coup tranquille dans une bonne niche au-dessus. Enfin, la dernière section de couloir débouche gentiment sur le cône, en neige excellente.

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Dans la combe c’est un peu plus la bataille parmi les arbres arrachés, mais ça reste bien skiant.



Il faudra revenir dans ce couloir avec plus d’enneigement (une chute de neige tardive au printemps par exemple ?) pour pouvoir aller au sommet de la Pointe de Chaborgne avec un meilleur remplissage. Je sais qu’il y aura d’autres opportunités de revenir.

Floride

De retour en Floride, 3 ans après mon dernier trip ici en novembre 2018. C’est le retour des vols long-courrier, avec leurs lots de surprises dans les connexions et les changements de dernière minute. C’est aussi le retour du décalage horaire, des problèmes de sommeil… mais il fait 28°C sous le soleil de Floride, il serait malvenu de se plaindre.

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Après les jours de boulot je me suis réservé comme souvent un peu de temps sur place : les Everglades m’avaient tellement plu la dernière fois que je prévois de redescendre dans le secteur. Malheureusement, une dépression assez pluvieuse s’y installe, je n’aurais pas autant d’opportunités de voir de la faune, et je n’aurais pas non plus les lumières incroyables sur les zones humides.

Mais le ça s’arrange ensuite et j’explore l’immense réserve nationale de Big Cypress, juste au Nord de l’Everglades National Park. Un milieu immense (la taille d’une région française…) entièrement couvert de végétation typique de cette zone marécageuse : des cyprès chauves, des arbustes et des herbes, baignant dans des canaux, des bassins et des marais. Un bayou gigantesque, peuplé de quantités incroyables d’oiseaux et d’alligators. Et bien sûr serpents, tortues et plein d’espèces d’insectes géants. D’immenses hérons bleus attendent le poisson au bord des marais.

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Et les alligators (parfois touts petits comme ce specimen, parfois immenses) prennent le soleil.

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2 routes parallèles traversent cette immense partie de la Floride entre Miami et Naples: le Tamiami Trail (US 41) au Sud et l’Alligator Alley (US 75) plus au Nord. Sur plus de 120km, ces 2 routes traversent d’Est en Ouest la péninsule, à travers des immensités humides sauvages. Sur ces 2 routes, il y a plusieurs points d’accès à la Wilderness, qui ne sont ni plus ni moins que des aires de repos d’autoroute, où en ouvrant une porte dans le grillage anti-faune de l’autoroute, on entre presque littéralement dans Jurassic Park par de rares sentiers souvent inondés de boue (la boucle d'ailleurs initialement prévue n'a pas été possible pour cette raison). On rentre au cœur de Big Cypress.

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J’avais bien aimé Naples la dernière fois, je décide donc d’y retourner. L’ambiance de la plage, où le sable blanc est si fin qu’on dirait du sucre, est très sympa. C’est une ville assez huppée, et les maisons en bord de l’océan sont hallucinantes.

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Les pêcheurs sont tout au bout de la jetée, et les pélicans sont prêts à leur tirer leur prise au dernier moment.

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