Le Blog d'Axar
Enthousiasme et Lucidité
Le Sialet
mardi 25 mars 2014
...et non pas le "Scialet" car c'est un lieu-dit, plutôt qu'un gouffre. Et s'il y a bien gouffre, je ne l'ai pas trouvé!
Très beau belvédère sur la branche NO de l'Y grenoblois, atteint par la montée de Proveysieux. J'ai eu du mal à me motiver pour sortir ce midi, mais finalement je ne regrette pas.
Très beau belvédère sur la branche NO de l'Y grenoblois, atteint par la montée de Proveysieux. J'ai eu du mal à me motiver pour sortir ce midi, mais finalement je ne regrette pas.
Retour au boulot
vendredi 21 mars 2014
Le retour est difficile, évidemment. Tous les problèmes laissés en suspens sont restés là, bien sagement, à attendre que l'on revienne.
Heureusement, c'est le printemps et le temps est vraiment agréable. J'ai essayé d'en profiter autant que possible: un petit tour mercredi entre midi et deux...
...et une sortie à vélo pour découvrir un ou deux superbes sentiers que je ne connaissais pas encore dans le coin. L'Aiguille de Chalais et ses alentours sont vraiment une mine de parcours intéressants pour le vélo de montagne. Et pour couronner le tout, plus je pratique mon nouveau vélo, plus je l'apprécie! Il fait des merveilles dans ces parcours rapides et tortueux.
Heureusement, c'est le printemps et le temps est vraiment agréable. J'ai essayé d'en profiter autant que possible: un petit tour mercredi entre midi et deux...
...et une sortie à vélo pour découvrir un ou deux superbes sentiers que je ne connaissais pas encore dans le coin. L'Aiguille de Chalais et ses alentours sont vraiment une mine de parcours intéressants pour le vélo de montagne. Et pour couronner le tout, plus je pratique mon nouveau vélo, plus je l'apprécie! Il fait des merveilles dans ces parcours rapides et tortueux.
Sous les Dents Blanches, Tour 2014
lundi 17 mars 2014
Qu’il fut difficile à faire accoucher, ce Tour 2014 ! Pas autant de participants que l’an dernier dans le Beaufortin, mais nous avons tout de même réussi à réunir une équipe de 8 participants motivés pour découvrir un coin de montagne inconnu de tous (ou presque), niché vers la frontière suisse, entre Haut-Giffre et Chablais.
Notre programme vise à visiter 3 vallons distincts, en réalisant une sorte de tour. Comme l’an dernier, le dénivelé obligatoire n’est pas trop élevé, mais beaucoup de side-trips sont possibles. Cela permet de s’adapter aux éléments les moins aguerris du groupe et de poser les sacs, bien lourds pour ce genre de voyage.
Jeudi 13 Mars
Nous sommes à 10h passées au départ des Allamands, où malgré la température déjà élevée au soleil, il fait encore terriblement froid. Le gardien monte devant nous en motoneige, pour les appros du refuge qu’il ouvre spécialement pour nous. Nous n’avons pas hésité longtemps lorsqu’il a proposé la demi-pension…
Le Refuge de Bostan s'atteint en 2 petites heures, par un vallon joli et ensoleillé.
Après un bon pique-nique sur la terrasse "bain de soleil", un sous-groupe repart vers la Tête de Bostan, une grande classique du secteur.
La chaleur est littéralement accablante dans la montée - au point que certains finissent dans des tenues non conventionnelles pour la saison et l'altitude.
La vue est en revanche vraiment très belle, et nous profitons du sommet un long moment, sans aucun vent.
Elles sont rares, ces sorties en montagne de l'après-midi: tout nous paraît inhabituel, à nous qui courrons la montagne de bon matin. La neige est surchauffée et les lumières sont douces.
La descente vers le refuge est ludique, et nous retrouvons l'autre groupe dans la salle commune. La fondue du soir passera sans mal.
Vendredi 14 Mars
Le programme du jour doit nous faire passer la Golette de l'Oule pour accéder au vallon de la Vogealle, sauvage et isolé à cette saison.
Nous remontons donc les pentes descendues la veille, jusqu'au Col de Bostan où l'on cueille le soleil.
Pour la suite, c'est là: la petite fenêtre en U presque au milieu.
Derrière, plonge un petit couloir étroit et raide en direction du lac de la Vogealle. C'est le passage le plus technique du parcours. Tout le monde le descendra sans encombres, malgré les gros sacs et la pente impressionnante.
Un peu de ski dans la neige transfo plus tard, nous voilà à l'attaque d'une grande traversée au dessus du Lac de la Vogealle, pour accéder au refuge du même nom.
Et le voilà enfin! Le doute avait fini par s'installer chez quelques éléments du groupe, après que plusieurs randonneurs et le gardien nous ont dit qu'il serait difficile à trouver, tant il serait enfoui sous la neige.
Le voilà pourtant, au centre de la photo, à proximité du refuge d'été (bien mieux déneigé, mais fermé!).
Seul un piquet, une pelle et quelques cm de toit dépassent.
Un gros travail de déneigement commence aussitôt, d'abord un peu désordonné puis finalement un peu mieux ciblé sur la porte d'accès - enfouie sous 2,5m de neige.
Il ne fait pas chaud à l'intérieur, mais c'est confortable.
La soirée sera fort agréable, dans ce coin perdu aux allures de bout-du-monde. Le vallon n'étant pas accessible par le bas comme l'été, les randonneurs d'hiver sont très peu nombreux ici, et ça se voit. A noter aussi que le vallon de la Vogealle est incroyablement enneigé: nous avons sondé le sol (dans un des multiples trous creusés ça et là autour du refuge) à parfois près de 4m sous la neige.
Samedi 15 Mars
Notre itinéraire remonte au lac de la Vogealle, pour bifurquer ensuite vers la Combe aux Puaires.
Là encore, un sous-groupe se pose sur les rochers au soleil alors qu'un autre monte en direction de la Pointe Rousse des Chambres, sommet qui surplombe la Combe aux Puaires.La panorama du sommet est impressionnant - d'autant plus qu'il faut finir une portion d'arête à pieds pour l'atteindre.
Enfin, nous entamons la grande descente finale. Le temps a un peu viré au jour blanc, et la neige est ramollie jusqu'au fond. Le début de la combe est plutôt bien skiant, et chacun arrive à se faire plaisir. La suite sera plus rock'n'roll, entre neige lourde épaisse et coulées d'avalanches, la fin de la combe s'apparente un peu à un calvaire...
C'est presque avec soulagement que nous mettons les skis sur le sac pour la dernière portion de descente, déneigée.
Au bilan, ce furent 3 jours bien sympathique dans un coin que nous découvrions. La neige fut un peu moins bonne que l'an dernier, mais les paysages et l'ambiance du groupe ont bien rattrapé le coup!
Rendez-vous l'année prochaine!
Notre programme vise à visiter 3 vallons distincts, en réalisant une sorte de tour. Comme l’an dernier, le dénivelé obligatoire n’est pas trop élevé, mais beaucoup de side-trips sont possibles. Cela permet de s’adapter aux éléments les moins aguerris du groupe et de poser les sacs, bien lourds pour ce genre de voyage.
Jeudi 13 Mars
Nous sommes à 10h passées au départ des Allamands, où malgré la température déjà élevée au soleil, il fait encore terriblement froid. Le gardien monte devant nous en motoneige, pour les appros du refuge qu’il ouvre spécialement pour nous. Nous n’avons pas hésité longtemps lorsqu’il a proposé la demi-pension…
Le Refuge de Bostan s'atteint en 2 petites heures, par un vallon joli et ensoleillé.
Après un bon pique-nique sur la terrasse "bain de soleil", un sous-groupe repart vers la Tête de Bostan, une grande classique du secteur.
La chaleur est littéralement accablante dans la montée - au point que certains finissent dans des tenues non conventionnelles pour la saison et l'altitude.
La vue est en revanche vraiment très belle, et nous profitons du sommet un long moment, sans aucun vent.
Elles sont rares, ces sorties en montagne de l'après-midi: tout nous paraît inhabituel, à nous qui courrons la montagne de bon matin. La neige est surchauffée et les lumières sont douces.
La descente vers le refuge est ludique, et nous retrouvons l'autre groupe dans la salle commune. La fondue du soir passera sans mal.
Vendredi 14 Mars
Le programme du jour doit nous faire passer la Golette de l'Oule pour accéder au vallon de la Vogealle, sauvage et isolé à cette saison.
Nous remontons donc les pentes descendues la veille, jusqu'au Col de Bostan où l'on cueille le soleil.
Pour la suite, c'est là: la petite fenêtre en U presque au milieu.
Derrière, plonge un petit couloir étroit et raide en direction du lac de la Vogealle. C'est le passage le plus technique du parcours. Tout le monde le descendra sans encombres, malgré les gros sacs et la pente impressionnante.
Un peu de ski dans la neige transfo plus tard, nous voilà à l'attaque d'une grande traversée au dessus du Lac de la Vogealle, pour accéder au refuge du même nom.
Et le voilà enfin! Le doute avait fini par s'installer chez quelques éléments du groupe, après que plusieurs randonneurs et le gardien nous ont dit qu'il serait difficile à trouver, tant il serait enfoui sous la neige.
Le voilà pourtant, au centre de la photo, à proximité du refuge d'été (bien mieux déneigé, mais fermé!).
Seul un piquet, une pelle et quelques cm de toit dépassent.
Un gros travail de déneigement commence aussitôt, d'abord un peu désordonné puis finalement un peu mieux ciblé sur la porte d'accès - enfouie sous 2,5m de neige.
Il ne fait pas chaud à l'intérieur, mais c'est confortable.
La soirée sera fort agréable, dans ce coin perdu aux allures de bout-du-monde. Le vallon n'étant pas accessible par le bas comme l'été, les randonneurs d'hiver sont très peu nombreux ici, et ça se voit. A noter aussi que le vallon de la Vogealle est incroyablement enneigé: nous avons sondé le sol (dans un des multiples trous creusés ça et là autour du refuge) à parfois près de 4m sous la neige.
Samedi 15 Mars
Notre itinéraire remonte au lac de la Vogealle, pour bifurquer ensuite vers la Combe aux Puaires.
Là encore, un sous-groupe se pose sur les rochers au soleil alors qu'un autre monte en direction de la Pointe Rousse des Chambres, sommet qui surplombe la Combe aux Puaires.La panorama du sommet est impressionnant - d'autant plus qu'il faut finir une portion d'arête à pieds pour l'atteindre.
Enfin, nous entamons la grande descente finale. Le temps a un peu viré au jour blanc, et la neige est ramollie jusqu'au fond. Le début de la combe est plutôt bien skiant, et chacun arrive à se faire plaisir. La suite sera plus rock'n'roll, entre neige lourde épaisse et coulées d'avalanches, la fin de la combe s'apparente un peu à un calvaire...
C'est presque avec soulagement que nous mettons les skis sur le sac pour la dernière portion de descente, déneigée.
Au bilan, ce furent 3 jours bien sympathique dans un coin que nous découvrions. La neige fut un peu moins bonne que l'an dernier, mais les paysages et l'ambiance du groupe ont bien rattrapé le coup!
Rendez-vous l'année prochaine!
Tour de la Cicle
09 mars 2014
Au départ des Contamines ce matin vers 7h, il fait encore frais. Mais le beau temps annoncé nous réchauffera vite, et ce sera même le bon cagnard sous le Col de la Fenêtre. Je laisse Manue sous le Col, elle renonce à faire la boucle. On se retrouvera au pied de la pente N du Col de la Cicle.
J'avale le Col le plus vite possible pour échapper à la fournaise. La descente W n'est pas mauvaise, et il reste un peu de poudre par ci par là.
La Tête de la Cicle étant contournée par la gauche, il faut remonter à un petit col à 2400m, qui donne accès au vallon de derrière. Les conditions sont parfaites, tout se remonte à skis. Lors de mon dernier passage ici, j'avais du déchausser et finir à pieds.
Le Col de la Cicle s'atteint rapidement par des pentes S surchauffées. Je vois la montée aux Chasseurs, et elle me fait bien envie. Mais je suis attendu en bas, et le portable ne passe pas: impossible de prévenir Manue. Tant pis, c'est pas comme si je n'y étais jamais allé...
La descente se fait dans une neige bien traffolée, mais reste agréable, pour peu qu'il en reste dans les jambes.
Je récupère Manue au pied de la pente, et nous finissons la descente par la Balme puis la voie romaine.
De retour à midi à la maison, cramés par le soleil du matin... royal.
J'avale le Col le plus vite possible pour échapper à la fournaise. La descente W n'est pas mauvaise, et il reste un peu de poudre par ci par là.
La Tête de la Cicle étant contournée par la gauche, il faut remonter à un petit col à 2400m, qui donne accès au vallon de derrière. Les conditions sont parfaites, tout se remonte à skis. Lors de mon dernier passage ici, j'avais du déchausser et finir à pieds.
Le Col de la Cicle s'atteint rapidement par des pentes S surchauffées. Je vois la montée aux Chasseurs, et elle me fait bien envie. Mais je suis attendu en bas, et le portable ne passe pas: impossible de prévenir Manue. Tant pis, c'est pas comme si je n'y étais jamais allé...
La descente se fait dans une neige bien traffolée, mais reste agréable, pour peu qu'il en reste dans les jambes.
Je récupère Manue au pied de la pente, et nous finissons la descente par la Balme puis la voie romaine.
De retour à midi à la maison, cramés par le soleil du matin... royal.
Rochers du Midi
vendredi 07 mars 2014
Météo au top + pas d'obligations pro dans l'après-midi = une rando de dernière minute!
Olivier, PAtrick et moi nous donnons donc rdv à Perquelin à nouveau, pour un itinéraire vers les Rochers du Midi. Dès le départ, la discussion s'engage sur la voie à suivre: sources du Guiers ou combe du Prayet. Nous opterons pour une montée par le Prayet pour profiter de la trace d'un groupe précédent.
Les forêts de Chartreuse sont denses et raides, c'est donc un peu pénible à remonter. Mais assez vite, de beaux paysages se dévoilent.
De multiples conversions plus tard, nous voilà sortis sur le plateau du chaos de Bellefond.
Des crêtes, nous poursuivons la trace vers la Cheminée du Paradis, qu'il faudra descendre pour accéder au plateau inférieur.
Le sommet des Rochers du Midi est à portée de main, et lourdement enneigé.
Après une bonne pause au sommet, nous attaquons la descente par de beaux virages poudreux.
La descente louvoie ensuite entre les barres et les falaises pour trouver les passages les plus praticables.A trois reprises, il faudra franchir ces obstacles comme on peut.
Bref, du vrai ski chartrousin qui finit dans les arbres resserrés, obligeant à tourner court et à baisser la tête pour éviter les branches!
Belle découverte de ces combes sauvages, en guise de cadeau d'anniversaire pour Olivier.
Ses photos ici
.
Olivier, PAtrick et moi nous donnons donc rdv à Perquelin à nouveau, pour un itinéraire vers les Rochers du Midi. Dès le départ, la discussion s'engage sur la voie à suivre: sources du Guiers ou combe du Prayet. Nous opterons pour une montée par le Prayet pour profiter de la trace d'un groupe précédent.
Les forêts de Chartreuse sont denses et raides, c'est donc un peu pénible à remonter. Mais assez vite, de beaux paysages se dévoilent.
De multiples conversions plus tard, nous voilà sortis sur le plateau du chaos de Bellefond.
Des crêtes, nous poursuivons la trace vers la Cheminée du Paradis, qu'il faudra descendre pour accéder au plateau inférieur.
Le sommet des Rochers du Midi est à portée de main, et lourdement enneigé.
Après une bonne pause au sommet, nous attaquons la descente par de beaux virages poudreux.
La descente louvoie ensuite entre les barres et les falaises pour trouver les passages les plus praticables.A trois reprises, il faudra franchir ces obstacles comme on peut.
Bref, du vrai ski chartrousin qui finit dans les arbres resserrés, obligeant à tourner court et à baisser la tête pour éviter les branches!
Belle découverte de ces combes sauvages, en guise de cadeau d'anniversaire pour Olivier.
Ses photos ici
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