Le Blog d'Axar

Belle journée d'automne avec de belles couleurs. Le vent du Sud souffle pas mal, apportant un ciel légèrement voilé mais les visibilités sont bonnes. La forêt a pris son habit de saison, et c'est beau.

J'ai repéré ce parcours dans la gorge de l'Infernet, cela changera un peu.

Le début se fait le long d'un canal qui alimente une petite centrale hydroélectrique. Pas de sentier marqué, il faut courir sur la margelle du canal, c'est assez ludique.

Arrivé à la gorge de l'Infernet, une belle cascade et un petit bassin écluse.



A partir de là, ça remonte fort vers la route de Quaix. Le sentier est sans cesse coupé par des arbres tombés, et assez boueux. Heureusement c'est court, et l'on débouche dans une belle clairière. C'est le sentier d'approche et de sortie du canyon de l'Infernet, spot classique de canyoning.



Un petit bout de route et c'est la descente vers Proveysieux, tout en feuilles mortes et en bogues de châtaignes.



Courte remontée vers l'Eglise, puis un bout de route pour rejoindre les sentiers de VTT au dessus de la Monta.

Voilà un moment que j'avais envie de monter tout en haut de ce bastion Nord du Vercors depuis la maison. Ce vendredi soir j'ai un peu de temps et la météo est clémente. Un frontale et un t-shirt à manches longues dans le sac, et c'est parti.

La remontée de la Voroize est assez roulante et rapide, mais assez vite j'attaque le bon raidard qui monte sur le plateau d'Ézy. Ça déroule un peu dans les prés et les couleurs sont belles. J'attaque alors le gros morceau, la remontée vers le tunnel du Mortier. Là c'est vraiment très raide et difficile: la forêt est très sauvage, personne ne passe jamais par ici. La pente est à 40%, ça décolle.

Arrivé à l'ancienne route, la foulée redevient normale et le tunnel est vite franchi.



Vient ensuite le pas du Mortier, où nous étions avec les enfants il y a quelques semaines.



Rapidement car la luminosité baisse déjà, j'arrive au sommet de la Buffe - 1623m. Super panorama au soleil couchant. Et bien sûr, pas âme qui vive depuis Veurey, 1400m plus bas.





La vallée est déjà dans l'ombre, alors que je profite des derniers rayons de soleil. Malheureusement, je ne traîne pas trop car la descente va s'avérer assez longue. La crête jusqu'au Pas le Clé est peu roulante, avec beaucoup de lapiaz et de remontées successives.

Je sors la frontale, et c'est parti pour la descente du Pas de la Clé. Je connais bien le chemin, et même mieux que mon GPS, qui se perd pendant 1 ou 2km.
Aux Coings, il commence à faire vraiment noir. À Montaud la lune se lève et elle est pleine, ça tombe bien. Je prends un bout de route pour aller plus vite, les sentiers dans ce coin étant un peu touffus, les courir à la frontale ne me fait pas trop envie.

Je récupère quand même la fin de la descente de la Voroize, puis le village par le sentier de montée. Ouf, la maison n'est plus loin!

La carte IGN n'est pas très explicite sur l'appellation de ce sommet qui domine Voreppe et La Buisse. Le Grand Ratz semble plutôt être le nom du hameau au Nord du sommet, alors que le point culminant s'appellerait Roche Brune. Quoiqu'il en soit, il est joli: bien individualisé et raide en versant Sud, il est plus calme et accueillant au Nord.

J'adore ces sorties matinales d'automne. Il fait frais voire froid et on court sans avoir trop chaud, la forêt a de belles couleurs. S'il n'y avait pas tant de boue sur les sentiers ni tellement de chasseurs dans les bois, ce serait parfait.

J'avais déjà parcouru ces sentiers lors du Trail du Buis en 2011. J'y retourne avec plaisir, même si la montée au sommet n'est pas donnée: très raide et boueuse, il faut parfois s'accrocher aux arbres pour progresser sur les 200 derniers mètres de dénivelée.

Une fois basculé de l'autre côté, les sentiers sont moins raides bien que très caillouteux.

J'avais repéré sur la carte un petit sentier permettant de passer du vallon de Mont-Saint-Martin à celui du Chevallon. Il franchit un petit col et rejoint la route de MSM. Le coin est bien paumé mais d'innombrables sentiers rayent ce versant de la montagne: dans les buis et la végétation dense, des traces plus ou moins bien définies passent un peu partout.

J'ai commencé par monter à Mont-Saint-Martin puis par emprunter la descente des Ouillères. Elle est fantastique à vélo, et pas mal non plus à pieds.
Arrivé au Chevallon, la recherche du petit col à commencé: sentier raide dans les bois, mal tracé. Avant d’atterrir sur les Ouillères à nouveau, j'ai du rebrousser chemin (dans du très raide) pour finalement trouver LA trace, bien visible et à peu près entretenue, qui rejoint ce petit col que je cherchais.

Retour par 2km de route à bonne allure.

Juste avant que la pluie ne se mette encore à tomber, voici un petit aller-retour au pied du Néron. La forêt commence à prendre un aspect bien automnal, c'est assez beau... quand la météo nous laisse en profiter!