Le Blog d'Axar

4 Octobre 2007



6 Octobre 2013

Avant la pluie annoncée, juste le temps d'aller tâter la boue dans la forêt au-dessus de la maison.

Je n'avais jamais pris ce chemin de liaison Montaud-Ezy en vélo. C'est pas mal, même si on pousse pas mal.

Le départ de la Cuche est un peu humide, mais c'est en bon état.

Les divers déplacements en France et à l'étranger ces dernières semaines pèsent lourd sur la forme: voyages en long-courrier, décalage horaire, alimentation chelou et bière à gogo...

Bref, j'ai rattaqué et c'est pas brillant!

J'ai trouvé il y a quelques semaines un cadre semi-rigide d'occasion. En réutilisant les pièces de l'ancien, ça m'a permis de remonter un vélo (presque) tout neuf!

Les derniers composants manquants (boitier de pédalier et jeu de direction) sont arrivés la semaine dernière, et voilà la chose terminée - prête à être expédiée à Roussillon au prochain voyage.

J'ai passé la semaine en Chine pour le boulot. J'étais impatient de voir à quoi ressemblait ce pays dont on parle tant.

L'arrivée est un peu rude, après une nuit pas terrible dans l'avion. J'ai réussi à dormir quelques heures, mais à l’atterrissage il est 7h heure locale, 1h du matin pour moi. Et il va falloir survivre à la journée, qui s'annonce pas évidente.

Le taxi ne passera pas par Shanghai à l'aller, nous filons directement vers le site de JangYin, un peu au Nord. Le paysage est tout plat, il fait chaud et moite. L'urbanisation est hallucinante: des immeubles, bâtiments, constructions. Beaucoup de voitures, des gens partout.

Le site est situé dans une zône industrielle de la Chine rurale, où l'on fabrique de tout. Ca ne fait pas rêver, mais alors pas du tout.



La cantine de l'usine est acceptable, même s'il faut s'habituer aux repas à la chinoise, le nez dans le bol de riz...

Pour le soir, l'hôtel est à Wuxi, sorte de mégalopole secondaire (ou même tertiaire: une parmi les 86 villes de plus de 5 millions d'habitants) où le ciel est plombé et où la vie a l'air triste. Les 4 voies rentrent directement dans la ville, et les immeubles géants se déploient à perte de vue.



L'hôtel est un 5 étoiles dans une tour de 30 étages. Luxueux et spacieux, il me rappelle vraiment Singapour.



Les collègues m'emmèneront dans un resto chinois le mercredi soir: situé dans un centre commercial plein de boutiques de luxe, l'atmosphère était sans âme mais la cuisine y fut fameuse.

Jeudi, direction Shanghai. Là, ça change tout. La ville est immense, elle compte plus de 20millions d'habitants. Encore beaucoup de tours, mais aussi des parcs et des trottoirs... ça change!



Les bureaux de ma boite sont situés en plein coeur de la ville, dans l'ancienne concession française. Du 25ème étage, la vue est démente.

Le soir, j'ai le temps de visiter un peu les environs. Quelques ruelles où les échoppes font griller la viande sur le trottoir, dans la rue.



Encore pas mal de circulation, mais la nuit commence à faire apparaître les immeubles illuminés, ça a de la gueule.



Nanjing road, sorte de Champ Élysées locaux. Là encore, je reconnais beaucoup Singapour. Immeubles illuminés, boutiques... et toujours un monde fou.



Tout au bout de Nanjing Road, la skyline de Pudong. Dément.



Le Bund, quai où l'on trouve des bâtiments à l'architecture moins moderne.



Sur les recommandations d'Andros, qui a vécu 3 ans là-bas, je profite de la terrasse du Bar Rouge, lieu trendy à la vue démente sur Pudong.



Le vendredi c'est le retour. 12h d'avion, plus encore un peu d'attente pour finir à Lyon bien claqué à 23h.