Les deux grands sont montés skier à Saint-Pierre avec leur maman. Je les rejoins avec le petit Jo pour le pique-nique, et pour aller faire un tour dans les parages l'après-midi. La neige est tombée en quantité, mais il fait déjà doux à basse altitude. Le soleil de Mars est impitoyable.

De Perquelin à 14h, je suis plus dérangé par les skieurs qui descendent que par ceux qui montent, et pour cause, je suis tout seul jusqu'au Col des Ayes. Tout seul on va toujours plus vite et je prends une bonne suée dans la montée, avalée à bon rythme.

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Au Col des Ayes je rencontre les premiers bipèdes. Ils sont encore nombreux malgré l'heure, sur ce haut-lieu de la rando à ski qu'est Pravouta. En bon misanthrope, je passe mon chemin le plus vite possible pour la descente puis la remontée vers le Roc d'Arguille, enveloppé par le brouillard.

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Du sommet du Roc d'Arguille, la descente est connue: quelques traces (4 peut-être) sont déjà là dans la grande pente sous le sommet (en grosse neige profonde) puis dans la forêt, après le passage de la barre grise.

Le haut de la forêt est très bon et toujours bien skiant, entre les arbres et les souches recouvertes d'une belle couche de neige fraîche. Le bas est plus physique: dans le goulet final en particulier, la neige est épaisse mais ramollie et les traces précédentes n'aident pas. C'est assez physique!

J'ai un meilleur souvenir de cette combe lors de notre dernier parcours, avec Eric il y a 2 ans: grosse neige du haut en bas. photos ici.