Le Blog d'Axar

Il y a eu une sortie sur skitour jeudi. Résultat, près d'une cinquantaine de personnes en partance pour la Brèche ce samedi matin. Pour l'Oisans sauvage, on repassera... Mais pour une première des Ecrins avec Emmanuelle, ça fait l'affaire!

Pour un départ plus confortable (et plus tardif) nous avons passé la nuit au chalet du CAF de la Berarde. Vraiment un bon plan!

A 7h on est parti. Et on chausse au village, c'est parfait.



L'enneigement n'est pas monstrueux en bas, mais permet de tout passer skis aux pieds, ce qui est appréciable.



Devant nous, la moraine de Bonnepierre, et les souvenirs qui vont avec.



Notre rythme n'étant pas trop élevé, nous ne faisons rattraper par un bon nombre de groupes dans la montée, au moment de quitter le glacier de Bonnepierre.







Emmanuelle a son compte en bas de la dernière pente, et je monte tout seul faire l'aller-retour à la Brèche. J'essaie de speeder un peu, pour éviter la congestion dans le couloir! La majeure partie des skieurs étant partis pour la brèche de gauche, je file vers celle de droite pour être plus tranquille.



Vue sur le groupe de la Grande Ruine depuis la Brèche. Tout est désert.



Je descends vite-fait en évitant les skieurs dans de la bonne transfo, quoique pas toujours entièrement lisse. Je rejoins Emmanuelle, et c'est parti pour une belle descente sur Bonnepierre. Neige de printemps superbe.





Plutôt que d'emprunter la "contre-allée" derrière la moraine comme à la montée, nous la franchissons pour skier sur le Glacier proprement dit. C'est beau.









Et tout se termine le mieux du monde par une bonne bière au soleil...


Et de la route vers Saint-Christophe, je ne peux pas passer devant la Tête de Lauranoure sans en prendre une photo de ces belles traces.



Top journée dans les Ecrins. Un petit salut à Bob, qui m'a apparemment vu dans le couloir, alors que je descendais. Y'avait vraiment tout Grenoble ce samedi à la Brèche de la Somme!

Notre affreux Jojo fait tout en même temps. Le voilà parti pour enlever les petites roues au vélo...

On est passés sans transition de la neige poudreuse à la transfo - cette neige de printemps, fruit de plusieurs cycles gel/dégel qui ramollit juste en surface au soleil, offrant un ski rapide et ludique dans les grandes pentes lisses.

Ce matin nous partons avec Thierry de Prabert, pour aller à la Dent du Pra. Il faut être de retour à midi à la voiture impérativement pour lui comme pour moi, mais ça nous laisse de quoi voir venir. L'avantage avec Thierry c'est que je ne l'attends pas... la montée se fait à 800m/h et les manips sont plus qu'efficaces.

Du vallon du Vénétier, nous remontons une sorte de couloir orienté SW, qui donne accès au plateau sous le sommet.







Je n'étais encore jamais venu ici.



Descente plein gaz dans la transfo en face Est, et nous bifurquons sur l'itinéraire du Couloir Sud de la Belle Etoile.

Le Couloir et le sommet sont vite avalés, et on profite des grandes pentes Sud pour revenir au pied du Col de l'Aigleton, qui nous ramènera dans notre vallon de départ.







Et retour tranquille à la voiture à 11h30, pile dans le timing, chauffés par le soleil de Mars.

Il a fallu un peu de temps, et quelques séances assez pénibles sur les pistes vertes - mais ça y est! Le déblocage a eu lieu dimanche dernier.

J'étais un peu inquiet pour cette sortie... la crasse allait-elle se disloquer, pour nous donner du beau temps? J'emmène Martin, un collègue avec qui je fais plutôt du VTT d'habitude. Allait-il aller jusqu'en haut, dans un timing raisonnable?

Finalement, tout s'est passé le plus parfaitement possible.

Quand on arrive au Refuge de la Combe Madame, on est à la limite...



Mais tout de suite au dessus, on trouve ça:




J'ai attendu un peu mon coéquipier jusque là, mais pour la suite on convient qu'on se retrouve quelque part dans la combe, un peu plus tard.

J'ai donc le temps d'accélérer un peu, et de passer au sommet du Rocher Badon, joli pic pointu.









Et d'en redescendre dans une excellente neige.



Je retrouve Martin pile là où je voulais, vers 2600m dans la Combe. Il tire un peu la langue... je me mets devant lui à un rythme tranquille, pour le tirer jusqu'en haut du Rocher Blanc.



Descente orgiaque dans les pentes Nord préservées du soleil. Martin a les jambes carbonisées et doit s'arrêter tous les 100m, mais avec une neige pareille, ça tourne tout seul!







Le bas de la combe est bon aussi, et même le boarder cross passe en super conditions. Plus pour longtemps, mais pour le moment on en profite!



Super neige tout du long, plein soleil, beau sommet, et 2 bières au frais en arrivant à la voiture... une journée parfaitement réussie!