Archives 2015

Echappée Belle

J'ai participé au petit parcours de cette course ce week-end. Un truc incroyable.

Même si j'ai du stopper pour cause de coup de chaud (qui verrouille le système digestif) au km34, j'ai adoré le parcours en pleine montagne, cet univers sauvage et reculé. Le terrain est bien sûr très technique, et les vitesses s'en ressentent. Ces montagnes sont plus adaptées au ski de rando qu'à la course à pied.

Nous sommes partis de Super Collet, 10h, déjà très chaud. Départ groupé pour 350 coureurs mais je garde mon rythme à moi, qui me place dans les 50. La première montée avalée jusqu'au sommet des Plagnes, puis descente chaotique au Col du Claran. De là, on s'enfonce dans le vallon du Bens, une merveille.

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Le sentier est encore bien roulant jusqu'à la passerelle du Bens, tout au fond du vallon.

De là, on remonte, pleine pente vers la cabane des Férices. Je pointe 55ème.

Une belle traversée montante nous conduit vers le Col d'Arpingon: terrain montagne au possible, sentier très étroit. Je me retourne:

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Devant:

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Au Col d'Arpingon, des bénévoles ont planté la tente et sont là depuis 2 jours en pleine montagne. Je les envie... le lieu est magnifique.

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De nouveau une traversée bien technique vers le Col de la Frêche. Enfin un peu de descente, mais ma gourde est à sec. Je profite du passage à proximité du Refuge de la Perrière pour me ravitailler, même si le check-point de Val Pelouse n'est plus très loin.

Au ravito je respire, je me nourris, tout va pour le mieux. Je suis un peu en avance sur mon timing de 9h de course.

Je repars à nouveau pleine pente pour gagner le sommet de la montagne d'Arvillard, et rejoindre ensuite le Col de la Perrière. Je double encore pas mal, je suis en bonne forme.

Bonne vitesse dans la descente, plutôt gérable, pour rejoindre les sources du Gargoton. Encore un bien bel endroit.

Sans m'attarder trop, j'attaque la montée en face, qui est rude et en plein soleil vers 15h. Et c'est là où le soleil me plombe d'un coup, sans avertissement. Je dois m'arrêter 5min à l'ombre d'un rocher, le corps en surchauffe et l'estomac incapable d'absorber quoi que ce soit. Immédiatement après, ça va mieux: je rattaque et finis la montée au Col, en redoublant à nouveau des coureurs.

A ce stade on a fait 22km et 2300m de dénivelé. Un ratio pas vilain...

Les difficultés sont derrière moi, mais ça devient de plus en plus dur: la soif est intense, mais je ne peux rien avaler. La déshydratation est là, et les crampes commencent à arriver.

Lac des Grenouilles, au Col d'Arbarétan. La crête en face est le sommet des Mollards, et le Grand Chat.

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La longue descente de 1000m qui suit marquera ma fin de course: je ne peux plus courir correctement, je n'ai plus de force et je me sens fiévreux. Je dois me protéger constamment du soleil, encore puissant à 16h passées.

J'atteins le check-point du Pontet après 17h, toujours en 55ème position. Je suis encouragé à continuer par SMS, mais après plus d'une heure de pause au ravito, je dois me résigner à l'abandon. Toujours impossible d'avaler quoi que ce soit. Il ne reste pourtant que 13km et 400mD+ (la section la plus facile de tout le parcours, mais plutôt forestière et peu intéressante). Ce n'est que plus de 2h après que je reprends un peu mes esprits, mais je suis déjà à Aiguebelle, raccompagné en voiture par des spectateurs. Les derniers ont mis 18h sur ce parcours... j'avais le temps!

Pas trop de regrets pour autant, j'ai adoré la partie que j'ai couru: en pleine montagne, c'est vraiment un parcours à part. Mon ticket est déjà pris pour l'année prochaine!!

Toscane

Sienne, Florence, Volterra, Monteriggioni, San Gimignano, tout ça. Quelques belles choses à voir.

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Logés dans une maison du XVIIème au milieu des vignes et des oliviers de la région du Chianti Classico - qui est définitivement autre chose que la soupe servie en bouteille revêtue d'osier.

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Des glaces, de bons restos, de bons moments en famille. Voilà, quoi. :-)

Corse

3 ans après (et avec un petit gars en plus), nous revoici en Corse pour une semaine de vacances, à cheval entre mer et montagne. Le décor est toujours aussi beau mais cette fois nous traversons en bateau et non en avion. Le voyage est plus long, mais cela fait partie de la chose, n’est-ce-pas. Et puis avec bar, piscine et cabine pour faire la sieste, on ne va pas se plaindre du moyen de transport.

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Une journée plage pour se mettre dans l’ambiance, puis assez vite nous filerons vers la Corse centrale et ses montagnes. Elles sont propices aux randonnées familiales sur du terrain parfois technique, mais dans une nature au goût de wilderness certain dès que l’on marche un peu. Cela nous permet aussi de fuir le vent, qui se déchaîne sur la côte.

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Les petits matins permettent de sortir courir avant qu’il ne fasse trop chaud dans le maquis. Mais l’air parfaitement sec même à 6h du matin déshydrate le coureur en profondeur… et c’est quasiment avec une citerne sur le dos qu’il faudrait partir, pour le moindre 10km.

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Restonica, Asco ou Fango, Tassineta ou Figarella : autant de rivières à ne pas rater pour lézarder sur les cailloux brûlants de soleil, ou profiter d’une eau claire à bonne température.

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Le vent tombé en fin de semaine nous autorisera même le parcours en bateau depuis Saint Florent, pour atteindre les plages magiques du Désert des Agriates.

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Pour le retour, nous traversons la Méditerranée non pas en sens inverse, mais vers Livourne. A suivre!

Tête N du Replat

Deux jours dispos sans les enfants, avec bonne météo et montagne en condition: autant dire un truc qui n'arrive qu'une fois par lustre, et qu'il ne fallait pas rater. Manue blessée au pied, ça a failli tomber à l'eau mais un changement de plan de dernière minute et une cure d'anti-inflammatoire intense ont rendu une sortie possible.

Au départ de la Bérarde, c'est un peu l'anti-Chamonix: ici, pas d'autoroute, pas de gare, encore moins de téléphérique. Pas d'anglais en tenue à la mode, pas de bars branchés. Un bled, paumé au bout d'une route qui ne mène nulle-part. Des vallées basses, des sommets hauts et entre les deux, du caillou. Plein de cailloux.

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Et bien sûr, ces montagnes: les Ecrins, la Meije, qui se dévoile après avoir passé le coude des Etançons.

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Le refuge du Chatelleret, accueillant et confortable.

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Au matin, on attaque les cailloux. Des gros, des petits, des mobiles, des fixes. Pendant 3h.

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Bon, on ne se plaint pas, la vue vaut le détour quand même.

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On arrive en vue de notre aimable arête SE de la Tête N du Replat (aimable mais attention! c'est quand même une des "100 plus belles"). On est tous seuls: quelques équipes iront sur la Tête S en aller/retour depuis le Col du Replat.

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Et puis... il y a toujours cette vue.

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Blam! Selfie au sommet.

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Redescente par un petit rappel qui donne accès aux éboulis, puis à la neige. Ah, qu'on a bien fait de ne pas écouter les gonz nous conseillant de ne pas emmener les crampons. Une petite glissade sur ce névé raide en neige dure, et tout le monde se retrouverait en bas.

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On range la corde mais on aurait du la garder pour descendre le Col du Replat, qui est vraiment merdique. 50m de couloir en désescalade pour aboutir aux cailloux. Et puis 3h de descente dans les cailloux. OVER DOSE de cailloux.

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Les chamois doivent en avoir marre aussi de cette caillasse, ils squattent les seuls petits névés restants.

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Pas d'horaires à respecter, pas de record, pas d' #alpinrunning. Du plaisir, du soleil et de la montagne... de la vraie!

La Scandinave

Encore un week-end à profiter des environs.

Sortie matinale au sommet du Gros Martel, le point caractéristique du massif des Narces vers Méaudre.

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Parcours de la Scandinave, la piste de ski de fond autour du plateau de Gève, avec les 2 grands. Les bougres sont aussi à l'aise sur les pistes que dans les sentiers caillouteux du plateau. Il faudra que je songe à les emmener descendre le single de Bellecombe bientôt...!

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