Morvan Oxygene Trail 2019

J'avais du abandonner cette course au 13ème km l'année dernière, pour cause de méchante contracture persistante au mollet. La douleur s'était installée très vite.

De retour cette année, par la même météo que l'an dernier (c'est-à-dire une vilaine chaleur de Juillet, pas aidée par le départ à 16h...), je suis bien décidé à en découdre. Je pars donc comme une balle et fais la course en tête jusqu'au 3ème km, avant de me faire reprendre par le groupe de tête. Tout le groupe se perd au km 8, et a le droit à une petite boucle aller/retour dans la forêt. Quand nous récupérons le reste de la course, 25 places sont perdues. Mais de toutes façons, impossible de suivre ce rythme pour moi, il fait vraiment trop chaud. Je profite de chaque ruisseau et fontaine pour trouver de l'eau, mais les pistes forestières en plein soleil sont redoutables.
En bref, assez vite je suis dans le dur, sans aucun plaisir. Je termine en 4h, 36ème place sur 170 partants, rincé - essoré.

Voilà qui n'est pas fait pour me redonner goûts aux dossards!

Draye des Communaux

Je n’étais pas retourné depuis 2015 dans ce coin, quasiment jour pour jour (et j’avais mis 3h15 pour le même parcours, contre 3h17 aujourd’hui !). La montée est toujours aussi ardue, raide dans les vieilles coupes de bois au départ, puis en sous-bois hors-sentier sur le haut en visant la Draye au jugé, pour finir dans un éboulis géant au pied de la falaise, où la progression se fait plutôt à 4 pattes qu’en courant. J’ai d’ailleurs abouti cette fois un peu trop à droite, m’obligeant à une traversée bien mouvante dans les cailloux.

On arrive alors dans la Draye des Communaux, une immense faille qui barre la falaise supérieure Nord du Vercors, surplombant la vallée de l’Isère. L’ambiance est rendue intimidante par les parois verticales et l’obscurité qui règne ici. Le soleil ne rentre jamais dans la faille, orientée Nord-Ouest.

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Tout en haut de l’éboulis, une barre rocheuse nécessite quelques pas d’escalade un peu boueuse, facilitée par une vieille corde fixe. Il faut avoir le moral et accepter d’y faire porter son poids, bien qu’elle soit en mauvais état.

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Une vire incline ensuite le parcours à main droite, et débouche sur le plateau de Sornin, dans la cuvette qui abrite le mythique Gouffre Berger. Et l’atmosphère change du tout au tout : sur le plateau, les lapiaz sont inondés de soleil et les pins paraissent bien accueillants. Au loin, le relief de Chartreuse donne au Vercors un air de High-Sierra.

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Ardèche

L’Ardèche est une terre bien connue pour tous les adeptes de nature : bien ensoleillé, le relief ardéchois offre falaises, forêts et rivières propices à la découverte à pied, en vélo ou en canoë. Ajoutons à cela la production viticole locale, nous obtenons une destination très prisée qui souffre parfois de sur-fréquentation, il faut bien l’avouer. Mais c’est comme partout, en jouant un peu avec les horaires et les options, on s’en sort généralement bien.

Pour assurer notre tranquillité, ce week-end nous logeons dans un Château. Au milieu des vignes, dans des pierres du XIIème siècle posée dans un parc arboré de plusieurs hectares, avec piscine, terrasse et tout le tralala. Rien de moins.

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Les alentours sont accueillants et les petits chemins de terre utilisés pour la culture viticole sont adaptés aux petites roues de vélo.

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Après un petit detour au Pont d’Arc pour un premier bain dans l’Ardèche…

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Nous partons pour la Grotte Chauvet.

Imaginez l’émotion ressenti par les 3 spéléologues, inventeurs de cette grotte, lorsqu’ils ont pénétré dans cette cavité et aperçu pour la première fois ces peintures et ces dessins sur les parois. Personne n’était plus entré ici depuis 18 000 ans pour admirer ces dessins vieux de 36 000 ans.

Aujourd’hui, à des fins de préservation, ce site classé au Patrimoine de l’UNESCO est scellé. En contrepartie de ce classement, étant le seul site de la liste inaccessible au public, une reproduction de la grotte a été réalisée. Elle est bluffante de réalisme et sa visite est passionnante.
Les dessins sont réellement incroyables.

La vraie grotte elle, est retombée dans l’obscurité, en attente de développement de nouvelles techniques d’archéologie non invasives, permettant la fouille du sol… sans fouiller, et donc sans détruire.

Chaulet

C’est le nom de ce spot d’escalade idyllique au bord du Chassezac. Littéralement les pieds dans l’eau du Chassezac (un de ces belles rivières ardéchoises très claires), avec une falaise d’un beau calcaire patiné par endroit dans les plus belles voies. Les classiques le sont pour une bonne raison.

Le soleil de la fin d’après-midi surchauffe les grimpeurs, qui plongent dans l’eau pour se rafraîchir.

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Ardèche

La navigation sur l’Ardèche est interdite aux enfants de moins de 7 ans. Le notre n’en a que 5 et ne sait pas vraiment nager, mais l’aventure nous appelle et il faut négocier avec notre loueur pour obtenir son autorisation. La météo étant moins belle que la veille, il y a aussi moins de monde sur la rivière et il accepte.

Nous voilà donc une flotte de 2 bateaux, engagés dans les rapides gentillets du mini parcours des gorges de l’Ardèche, bien adapté aux petits pagayeurs. Les rapides passent sans encombre et après de multiples pauses baignades / photo, nous arrivons sous le Pont d’Arc.

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Grand Trail du Lac - 34km

Deux ans après avoir parcouru le grand parcours autour du Lac du Bourget, je me suis ré-inscrit à cette épreuve, cette fois sur le petit parcours. 34km et 2000m annoncés, et un trajet en ligne au départ de Chanaz, jusqu'à la Dent du Chat.

L'avantage est que je connais le profil et les sentiers, je sais à quoi m'attendre.

Le départ groupé se fait du village de Chanaz, un peu plus bas que le ravito pour les coureurs du grand parcours. 300 participants sont là. Je me place bien dans le sas de départ, car je sais que des sentiers étroits sont juste là devant, et que ça va bouchonner. Je pars dans les 30 premiers.

Les premiers sentiers roulants arrivent vite, et le rythme est bon. Une première averse forte nous accompagne dans la descente sur Saint-Pierre de Curtille, au km 6. La remontée dans les buis sur le sentier étroit dont je me souviens bien passe rapidement, et on est au Ravito d'Ontex. Je fais une pause express, et c'est reparti pour le Col du Chat par la longue traversée bien roulante en sous-bois. Au Col (km18) je pointe en 21ème position. Plutôt bien dans le rythme, je zappe le ravito. Erreur...

La montée de la Dent du Chat et du Mollard Noir (800m sur 4km dont des passages très raides glissants) sera difficile. Je n'arrive pas à appuyer, je me fais doubler - dur pour le moral. J'aurais vraiment du me poser 1 minute au ravito du Col.

Calvaire jusqu'au Relais du Chat (33ème position!), où je me couvre (il neige) pour la descente, et où je refais un peu d'énergie.
Je repars gonflé pour les 9km et 1200m de descente, bien décidé à récupérer quelques places.

Je reprends un gars avant le début de descente. Un deuxième dans les premiers lacets. Un troisième, puis un quatrième dans le bas. A 1km de l'arrivée, je reprends le gars avec qui j'avais couru quasiment au contact toute la première partie et qui m'avait déposé dans la montée à la Dent. Ca limite la casse!

26ème place, sous une belle averse à l'arrivée.

Les Hauts-de-Chartreuse

Il y a 1 an nous étions sur une traversée du Vercors sauvage, froide et automnale. Changement de décor mais aussi d’ambiance cette année, avec un parcours sur les Hauts-de-Chartreuse, du Nord au Sud en conditions d’été indien. L’équipe de l’an dernier est au rendez-vous (Eric, Frédéric) mais elle s’est enrichie de Max et Guillaume les Saint-Nizards, et de Laurent de Revel. Une belle troupe qui cumule un joli palmarès de course en montagne, à base d’UTV, UT4M, d’Echappée Belle, de CCC…

Comme l’an dernier, on est sur un parcours en ligne avec les problèmes de logistique que cela peut poser. La solution qui a atteint le consensus consiste à prendre un bus de Grenoble vers Chapareillan, de monter sur les plateaux et de suivre le GR9 le plus au Sud possible. Selon le temps et l’envie, nous prévoyons un retour par le Sappey-en-Chartreuse en bus également.

C’est donc dans le bus 6060 que nous nous retrouvons, pour profiter de ce trajet ensoleillé. L’arrivée à Chapareillan à 10h00 nous laisse le temps de parcourir la Chartreuse, et de pouvoir compter sur le bus du soir si besoin. La montée sur le plateau du Granier par la Porte de l’Alpette est assez longue, avec plus de 1200m de dénivelé pour commencer. Mais le groupe papote et finalement ce premier Col est vite atteint.

En route

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Une pause récupératrice à la Cabane de l’Alpette plus tard (km8)…

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Nous reprenons notre route vers le Sud, sur le premier plateau : celui de l’Alpe, qui se termine au Pas de l’Echelle (km13).

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Le passage de la croupe caractéristique de l’Alpette (km16) nous fournit le plein d’eau pour la suite, grâce à une source qui coule peu, mais un bassin bien rempli. Nous sommes maintenant sur l’Aulp-du-Seuil (km20), dans le Vallon de Marcieu – approximativement à mi-chemin.

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Le Col de Bellefond (km24), envahit de chamois, signe la fin de ce plateau. Le suivant est celui de la Dent de Crolles, sommet que nous contournons par le Trou du Glaz.

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La pression du timing commence à se faire plus forte pour arriver à attraper le bus de 18 :09 au Sappey. Les passages câblés sont embouteillés, et la prairie de la Dent (km30) est un vrai champ de foire, en cette belle fin d’après-midi.

Par le Col du Coq, nous contournons alors le Bec Charvet en augmentant progressivement le rythme. Passage express au Col de l’Emeindras (km35), mais le groupe s’est scindé : Eric et Laurent (légèrement moins rapides à ce moment-là) sont à l’arrière, et le groupe de devant décide de tenter le tout-pour-le-tout et vise le Sappey à 18 :07…

La descente par les pistes de ski de fond se terminera à 4’10/km, ce qui est honorable après 37km de montagne…

L’arrêt de bus du Sappey est enfin là, et le bus arrive 2min plus tard, nous ramenant à Grenoble. Eric et Laurent n’auront finalement pas à attendre longtemps pour être pris en stop.
Timing parfait une fois de plus, et une bien belle sortie de groupe!

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