Archives 2016

Veurey-Autrans

Il y a de multiples passages dans la muraille Nord du Vercors, et autant de possibilités de parcours pour faire ce trajet. Aujourd'hui j'opte pour Veurey-Montaud-Pas de la Clé-Bec de l'Orient-Nave. Un parcours connu, mais avec ce soleil et cet air limpide, ce sera parfait.

Le début est assez brutal, et c'est 1500m de dénivelé positif en 9,5km de distance. Une pente plutôt gérable au début, un petit km de répit vers Montaud, puis tout droit dans le raide.

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Ca roule ensuite mieux sur la crête, et c'est plus vallonné (quoique parfois bien accidenté) jusqu'au Bec de l'Orient.
Ensuite on se lâche tranquille jusqu'à la Nave, et sur le GR9 jusqu'à Autrans.

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En test du monoplateau

C'est la dernière tendance dans le milieu du VTT. Après la course à l'armement, le 2x9, 3x9, 3x10 puis 3x11 vitesses, la mode est au dépouillement avec le 1x10 ou 1x11. Force est de constater qu'il y a beaucoup de redondance dans ces plateaux multiples, et qu'à l'usage on est constamment en train de changer. Pour peu que le terrain soit "varié", les pouces prennent quasiment des crampes à actionner les leviers, les lignes de chaîne sont parfois aléatoires et on est rarement sur le bon rapport du premier coup en cas de relance ou autre.

La manip est simple: on choisit un plateau (28, 30 ou 32 dents) unique, et on élargit la gamme de la cassette (pignons de 42 dents, au delà du classique 36). Ensuite on nettoie: plus de dérailleur avant, plus de manettes à gauche.

Après mûre réflexion sur ma pratique et mon terrain habituel, je décide de tenter le coup avec un plateau de 30 dents. Cela me permet de conserver mon pédalier et son étoile en 104mm BCD. Les dents ont un profil dit "narrow-wide" alternant une dent fine et une dent épaisse, permettant de mieux tenir la chaîne et d'éviter les déraillements.

A l'arrière, plusieurs opérations sont à effectuer: ajout d'un pignon de 42 dents au dessus du 36. Et comme on en ajoute un, il faut en enlever un. Suppression des pignons de 15 et 17 dents pour les remplacer par un 16 dents, qui assure un étagement plus progressif sur la cassette. Et changement de la vis de rappel du dérailleur pour une plus longue: il faut aller chercher le 42 dents sans que ça accroche.

Au visuel, c'est clean. Sur la balance, c'est 400g de pièces qui disparaissent. Et dans la pratique, c'est confortable. Alors certes il faut un peu plus pousser sur les jambes dans les montées raides, par rapport au 22x36 que j'utilisait auparavant. Mais ça reste proche. En descente et en terrain vallonné l'agrément de pilotage est excellent: on ne réfléchit plus à la ligne de chaîne, et les changements sont rapides. Et bien sûr, aucun déraillement malgré des passages où ça tabasse quand même pas mal dans la descente de Chalais. L'essayer, c'est l'adopter!

Minimalisme

Chicago

Il y avait eu LA en Novembre dernier, c’est cette fois Chicago. Et je ne vous dis pas où le prochain meeting m’emmènera cet automne…

Comme la fois dernière, pas question de faire toutes ces heures d’avion et d’être sur place sans profiter du coin. Je commence dès mon arrivée sur place, après 1h passée sur la highway en provenance de l’aéroport. Un petit tour du quartier pour s’imprégner de l’ambiance et découvrir les environs immédiats. Je suis au cœur du Near North, à deux pas du Magnificent Mile et de la Gold Coast. Première impression : c’est vraiment super classe. La vue de ma chambre d’hôtel est étonnante : le petit Archevêché est littéralement enclavé dans les buildings.

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Lundi, boulot. Il fait beau, alors je zappe le métro pour marcher et prendre le son de la ville. La plus grande (en béton), la plus grosse, la plus clinquante… et bien sûr la plus vulgaire : la Trump Tower, qui donne sur la Chicago River.

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De retour à l’hôtel en fin d’après-midi, je chausse les baskets pour un tour à Lincoln Park, le long du LakeShore Trail.

Cela donne un peu de recul sur la ville et ses gratte-ciels.

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Partout le long du Lac Michigan et dans le Park, des coureurs. Des cyclistes. Des joueurs de baseball.

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Il y a de belles étendues de nature en plein dans la ville: un zoo, un jardin botanique remarquable, et même une réserve ornithologique.

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Un footing le long du Lac Michigan, ça n’arrive quand même pas tous les jours !



Mardi, j’attaque ma journée de boulot très tôt, histoire de me libérer du temps ensuite. J’ambitionne de visiter un peu la rive Sud du Lac, et en particulier l’Indiana Dunes State Park, situé dans l’Indiana. Voir leur ville c’est bien, mais découvrir ce que la nature offre aux gens qui vivent là-bas est primordial. Et c’est un magnifique parc que je découvre, avec une végétation à l’état de wilderness, intouchée. Seules quelques pistes serpentent dans ces dunes de sable, qui bordent une zône humide sauvage de toute beauté.

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J’en profite pour tenter le 3 Dunes Challenge, et le gagner, tant qu’à faire…




La suite de l’après-midi je visite l’Université de Chicago, et le Sud, Hyde Park. C’est ici qu’habite Obama. J’ai ambitionné d’aller voir sa maison de plus près (qui est assez belle) mais à la vue des services secrets qui quadrillent à 4 blocs alentours dans toutes les directions, j’ai renoncé.

L’Université est de style gothique anglais. Elle a hébergé plus de 80 prix Nobels, c’est une des plus prestigieuses du monde. Egalement ici a eu lieu la première réaction atomique en chaîne de l’histoire de l’humanité. Une plaque commémore cet… évènement.

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Les étudiants n’ont pas l’air malheureux, le cadre vaut le détour…

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A proximité, une creation de l’architecte Franck Lloyd Wright, fondatrice et emblématique de son travail et de son style : the Robie House. La construction est fascinante.

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Mercredi, par chance mon avion est plutôt tard, j’ai du temps. Et le décalage horaire me réveille plutôt de bonne heure. J’attaque par un tour dans les quartiers de la Gold Coast, et les magnifiques maisons du 19ème. Toujours cette architecture caractéristique de Chicago. Astor Street héberge la première Playboy Mansion !

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Mais aussi une réalisation de Franck Lloyd Wright, alors qu’il n’était qu’un jeune architecte employé de 19 ans : la Charnley House. Cette maison initiera le style Prairie, et marquera la fin des constructions victoriennes d’alors.

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Franck Lloyd Wright - Prairie style

Un peu plus loin, d’autres constructions remarquables dont la demeure de l’archevêque.

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Retour vers le centre, et visite du Loop, le centre-ville. Il fait beau, je fais tout à pieds. La journée se finira avec plus de 23km de marche à pied.

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La sculpture de Picasso. Elle n’a pas de nom, l’artiste n’ayant jamais voulu dévoiler le sujet. Toutes les théories circulent.

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Miro.

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Je me dirige ensuite vers Millenium Park, et la sculpture d’Anish Kapoor : Cloud Gate. Effet saisissant en miroir sur la ville. C’est l’attraction numéro 1.

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Toujours dans le Millenium Park.

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Le Art Institute of Chicago.

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A proximité, Jalon intéressant: le début de la Route 66, qui sillonnait le pays entre Chicago et LA. Mes lecteurs se souviendront de la photo de la fin de la route, sur la jetée de Santa Monica à l’automne dernier.

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Le flamand rose, sculpture d’art moderne devant les immeubles de John C. Kluczynski, œuvre de Ludwig Mies van der Rohe en 1975.

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C’est le moment de prendre un peu de hauteur: la Willis Tower (anciennement Sears Tower) fut pendant 25 ans l’un des gratte-ciel les plus hauts du monde. Elle est maintenant détrônée par plusieurs tours en Asie et au Moyen-Orient. Elle reste, avec 108 étages, le deuxième bâtiment le plus haut des USA. Elle abrite des bureaux, mais on peut accéder par un ascenseur rapide, au 103ème étage pour profiter de la vue à 360°.

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Poursuite le long de la Chicago River, vers le Navy Pier: les anicens docks reconvertis en parc d’attraction géant. La vue sur la ville y est sympa.

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Retour par Ohio Beach. Une plage au pied des immeubles.

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Et c’est la fin de mon trip: je pars pour l’aéroport en fin d'après-midi – destination Paris, puis Lyon.

Ascension

Après avoir grimpé tout l'hiver en salle, les petits sont contents de se dégourdir les pattes en extérieur.

Vallon de la Fauge, avec de jolies voies en dalles scupltées.

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Et site des Allières: quelques voies jolies aussi, et un environnement parfait pour les enfants.

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Et quelques moments de détente annexes dans les prés, ou vers la cabane de Nave. On peut remarquer que si le haut d'Autrans garde bien la neige en hiver, c'est le cas aussi au printemps.

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Pyrale du Buis

Connaissez-vous la Pyrale du Buis?

C'est une espèce de papillon nocturne envahissante, qui se nourrit exclusivement des feuilles du Buis (buxus sempervirens). Elle n'a pas vraiment de prédateur connu, et sa forme larvaire est une chenille verte de petite taille.

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La forêt au dessus du Fontanil en est infestée depuis 2015. Auparavant garnie de beaux buis pour certains centenaires, elle est dévorée par ce papillon cette année encore.
C'est le genre d'insecte un peu pénible. Non content de dévorer les feuilles des buis de la forêt et de les transformer en squelettes moribonds, les chenilles se pendent à un fil au dessus du sentier où l'on court, pour s'accrocher à nos Tshirts. On en récolte parfois jusqu'à une cinquantaine dans la montée. Heureusement non urticante (il ne manquerait plus que ça), il faut écraser la chenille pour s'assurer qu'elle est bien morte, la chasser d'une pichenette ne suffit pas.
Une véritable saloperie, qui a l'air hélas bien implantée sur le coteau Sud de la Chartreuse.

Plus d'infos.

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